- Bien qu’elle n’apporte pas d’information sur les circonstances dans lesquelles se déroule l’action exprimée par le verbe principal, la proposition subordonnée comparative est considérée comme une proposition subordonnée circonstancielle. Elle occupe la fonction de complément circonstanciel de comparaison.
- Elle est introduite par une conjonction de subordination (comme, de même que, ainsi que ou tel(s) que/telle(s) que) ou par les tournures plus … que, moins … que, aussi… que.
> Il ment comme il respire.
> Je reste telle que tu m'as toujours connue.
Remarque : Les tournures marquant la différence (introduites par plus … que, moins … que) sont suivies d’un ne explétif sans valeur négative.
> Il est plus âgé que tu ne le crois. (= Tu le crois plus âgé).
Attention :- Le verbe conjugué est parfois élidé (sous-entendu).
> Il réagit comme un enfant. (= Il réagit comme réagit un enfant.)
- Comme est une conjonction qui peut aussi exprimer la cause (Comme la nuit tombe, les lumières s'allument.) ou l’exclamation (Comme tu es beau !).