La fréquentation touristique se concentre dans des pôles majeurs que sont les principales métropoles, et en particulier Paris. Hors des centres de ces métropoles, on trouve ponctuellement des sites très fréquentés comme certains parcs d'attraction (Disneyland à Marnela-Vallée à l'est de Paris, le Futuroscope de Poitiers, Vulcania près de Clermont-Ferrand) le Puy du Fou au sud de Nantes, le parc Astérix au nord de Paris ou des sites patrimoniaux (le Mont-Saint-Michel, ou encore le château de Versailles à l'ouest de Paris, le nord de Rennes, les bords de la Manche). Les espaces de haute montagne offrent un autre exemple de tourisme ponctuel concentré sur quelques stations et sur une partie de l'année, dans les Pyrénées et surtout dans les Alpes.

Certaines régions touristiques comprennent plusieurs sites entre lesquels se déploie un tourisme plus diffus (tourisme patrimonial ou œnotourisme, notamment). C'est le cas de la vallée de la Loire avec ses châteaux de la Renaissance, ou des régions viticoles comme le Bordelais, la Champagne ou la Bourgogne. L'ensemble des espaces ruraux français sont également ceux où se déploie un tourisme diffus, le « tourisme vert », en particulier dans la moitié sud de la France. Les littoraux et l'outre-mer attirent un tourisme balnéaire qui prend des formes très différentes (stations huppées, résidences secondaires, camping familial…). Un ruban de fortes densités touristiques (mesurées en nombre de nuitées) s'étire tout le long des côtes françaises, en particulier sur les littoraux de l'Atlantique, de la Méditerranée, en Corse, à l'est de la Guadeloupe, au sud de la Martinique et à l'ouest de La Réunion.

Les atouts, combinés à une bonne desserte aux échelles européennes et mondiales grâce aux aéroports de Paris, Lyon, Nice, Marseille, Nantes, Bordeaux, Toulouse, Ajaccio, Fort-de-France, Pointe-à-Pitre et Saint-Denis-de-La-Réunion, attirent de nombreux flux de touristes européens mais aussi internationaux.