L'art contemporain chinois est très dynamique depuis la fin de l'ère maoïste et sa doctrine de l'« art pour le peuple ». Il s'ouvre alors à des influences occidentales, et les années 1980‑1990 sont marquées par l'exil de nombreux artistes. Depuis le début des années 2000, il s'inscrit pleinement dans la globalisation, et bénéficie de nombreux lieux d'expositions, en Chine et dans le monde, tout en restant fortement encadré par le pouvoir. Avec le président Xi Jinping, on assiste au retour d'un discours selon lequel les artistes doivent « servir le peuple » et promouvoir le patriotisme.