Olympe de Gouges - Déclaration des droits de la femme et de la citoyenne

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Contraction et essai
Contraction de texte 3

Sujets d'entrainement

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Exercice 1

Contractez le texte 1 en 185 mots, plus ou moins 10 %. Placez un repère tous les 50 mots.
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Texte 1

La parole tombe d'en haut. Le silence règne en bas. Un silence collectif, troué d'un fourmillement de discours incontrôlés, incontrôlables, substituts1 dangereux d'une vraie parole démocratique.

Pourquoi ce silence ? Parce qu'il y a des sujets tabous ? Parce que la parole d'en haut intimide ? Ou peut‑être pour une raison plus générale : la liberté d'expression est « l'un des droits les plus précieux de l'homme », mais de ce droit individuel expressément garanti à chacun par la loi, la grande majorité n'a presque jamais l'occasion de faire un usage public. Je ne parle pas des journaux, des médias, des publications. Je parle du citoyen ordinaire. Sans doute les textes sont‑ils explicites. Toutes nos constitutions s'inspirent de l'article XI de la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen (26 août 1789) selon lequel « la libre communication des pensées et des opinions est un des droits les plus précieux de l'homme : tout citoyen peut donc parler, écrire, imprimer librement, sauf à répondre de l'abus de cette liberté dans les cas déterminés par la loi. » Mais justement, ce simple citoyen, quand, où, comment s'exprime‑t‑il ? [...]

Des plus petits villages aux plus grandes cités, de proche en proche, tout l'espace de la nation est rempli de ceux, avec ou sans gilet jaune2, qu'on n'entend jamais, sur aucun sujet. Les silencieuses et les silencieux. Les Innombrables. Dans leur diversité. Ceux que les Grecs anciens nommaient, souvent avec condescendance, « oi polloi », « les nombreux », mais en qui Périclès3 voit la source et le fondement de la démocratie. Et qu'il convie à participer au service de la cité, selon la règle de l'isonomie, l'égalité par et devant la loi. « Nul ne doit être empêché de participer au service de la cité par l'obscurité de son rang. » (On fera droit ici à une réserve légitime quant aux limites d'une démocratie dont sont exclus les esclaves et les femmes.)

[Il] y a peut‑être une raison très simple pour que le simple citoyen ne profite pas de cette fameuse liberté d'expression, valeur majeure de la République. Il ne peut pas l'exercer parce qu'il porte un invisible bâillon4. Et le nom de ce bâillon est : illégitimité. C'est très compliqué, cette question de l'accès à la parole orale, écrite. De se sentir légitime, ou interdit. Qui la donne, la légitimité ? Et comment vit‑on l'illégitimité ?

La vraie inégalité est là. Entre ceux qui ont un accès légitime à la parole et ceux qui ne l'ont pas.

En fait, c'est la plupart du temps une affaire de pouvoir. De naissance (le nom, le papa, la lignée, les héritages, matériels et symboliques). Car l'Ancien Régime n'est pas tout à fait mort : patrons, propriétaires, tycoons5 de l'industrie. (Même illettrés. Voir un mafieux encore récemment chef d'État qui confondait les Bahamas avec l'Alabama6.) Avec l'avènement des régimes démocratiques, il y a aussi la légitimité méritocratique7 (le mot pour moi n'est pas péjoratif), celle que donnent des connaissances, des concours, des titres, les grandes écoles... Et aussi des légitimités indiscutables, une confiance établie avec le lecteur, des engagements, un savoir. (Qui ne devrait cependant jamais autoriser à parler à la place de l'autre.) Mais aux frontières, il y a toujours un peu d'illégitimité, un excès, une confiance démesurée. Rares sont ceux, pourtant, à qui leur légitimité pose problème. Ils l'ont bien méritée, pensent‑ils.

Et puis il y a aussi les légitimités difficiles à conquérir, parce qu'il s'agit de prendre la parole dans un sens qui n'est pas celui de la pensée dominante. Ce qui expose à la censure ou au procès. Le censuré est un bâillonné. Qui se bâillonne parfois lui‑même. Il faut rendre hommage à toutes ces légitimités courageuses, acquises de haute lutte : à ces paroles sorties de nulle part – souvent d'une âme excédée par des sentiments violents, d'injustice, de dégoût, d'amour. Ces cas où quelqu'un, sorti d'on ne sait où, fait entendre un son, un ton nouveau. On est surpris, sidéré, on en redemande, et il (elle) la conquiert, sa légitimité. Pour un jour ou pour toujours. 740 mots
Danièle Sallenave
Parole en haut, silence en bas, © Éditions Gallimard, 2021.

1. Remplaçants.
2. L'autrice fait référence au mouvement de protestation sociale né en octobre 2018 et dont les membres actifs revêtaient un gilet de sécurité fluorescent.
3. Homme d'État athénien qui a favorisé la démocratie.
4. Pièce que l'on met sur ou dans la bouche de qqn pour l'empêcher de parler.
5. Hommes puissants par leur réussite commerciale et financière.
6. Référence à Donald Trump, qui avait affirmé que l'ouragan Dorian (2019) allait frapper l'Alabama, alors qu'en réalité il s'agissait des Bahamas.
7. Hiérarchie sociale fondée sur le mérite individuel.
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Exercice 2

À la suite de cet exercice de contraction, vous traiterez le sujet d'essai suivant :

Sujet
Selon vous, prendre la parole, est‑ce seulement chercher à exprimer ses idées ?

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Autres textes à contracter

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Texte 2

La relation homme / femme s'inscrit dans un système général de pouvoir, qui commande le rapport des hommes entre eux. Cela explique qu'à l'origine, les premiers coups portés contre le patriarcat le furent par les hommes et non par les femmes. Avant de penser à ruiner le pouvoir familial du père, il fallait d'abord abattre le pouvoir politique absolu du souverain et saper ses fondements religieux. Telle est l'évolution que connaissent toutes les sociétés occidentales à travers révolutions et réformes, et cela jusqu'au XXe siècle. Mais, si les hommes eurent à cœur de construire une nouvelle société fondée sur l'égalité et la liberté, leur projet, d'abord politique puis économique et social, ne concernait qu'eux‑mêmes, puisqu'ils s'en voulaient les seuls bénéficiaires.

Les hommes ont lutté pour l'obtention de droits dont ils prirent soin d'exclure les femmes. Quel besoin avaient‑elles de voter, d'être instruites ou d'être protégées, à l'égal des hommes, sur leurs lieux de travail ? L'égalité s'arrêtait aux frontières du sexe, car, si la plupart des hommes cherchaient à se débarrasser du patriarcat politique, ils voulaient à tout prix maintenir le patriarcat familial. D'où l'avertissement constamment répété, au XIXe siècle, par les conservateurs et l'Église : en luttant pour plus de liberté et d'égalité, vous portez atteinte à la puissance paternelle et vous sapez les fondements de la famille...

Le combat mené pendant deux siècles par les démocrates fut sans conteste la cause première de la chute du système patriarcal. Mais il n'en fut pas la raison suffisante. Ce sont les femmes, alliées aux plus justes d'entre eux, qui achevèrent péniblement le travail. Il leur fallut presque deux siècles pour faire admettre à leurs pères et époux qu'elles étaient des « Hommes » comme tout le monde : les mêmes droits devaient s'appliquer à leurs compagnons et à elles‑mêmes, ils devaient partager ensemble les mêmes devoirs.

L'évidence enfin reconnue est lourde de conséquences. Non seulement parce qu'elle met fin à un rapport de pouvoir entre les sexes plusieurs fois millénaire, mais surtout parce qu'elle inaugure une nouvelle donne, qui oblige à repenser la spécificité de chacun. Les valeurs démocratiques furent fatales au roi, à Dieu‑le‑père et au Père‑Dieu. Elles rendirent par là même caduques1 les définitions traditionnelles des deux sexes et n'ont pas fini de laisser perplexe et d'inquiéter une partie du monde. [...]

Le XXe siècle a mis fin au principe d'inégalité qui présidait aux rapports entre hommes et femmes. Il a clos, en Occident, une longue étape de l'humanité commencée il y a plus de 4 000 ans. Il est probable que les hommes se seraient mieux accommodés de l'égalité dans la différence, c'est‑à‑dire du retour à l'authentique complémentarité des rôles et des fonctions. Malheureusement pour eux, l'expérience de nos sociétés prouve que la complémentarité est rarement synonyme d'égalité et que la différence se transforme vite en asymétrie2. L'époque n'est plus à la séparation primitive des sexes, mais au contraire au partage de tout par Elle et Lui. (529 mots)
Élisabeth Badinter
L'Un est l'Autre. Des relations entre hommes et femmes, partie II, chapitre 3, © Odile Jacob, 1986.

1. Dépassées.
2. Absence de symétrie. Ici déséquilibre, inégalité.


Sujet
Et si un autre modèle de relations entre les hommes et les femmes, fondé sur la ressemblance, était enfin possible ?

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Texte 3

La chance, dès lors qu'elle se manifeste, est toujours inégale. Voyez le loto, la santé, la beauté…. Si tout le monde gagnait le gros lot, le Loto ne serait plus un jeu de hasard : ce ne serait plus chance mais justice. Pourquoi, alors, parler d'égalité des chances ? Parce que tous les joueurs ont autant de chances, à mise égale, de gagner : ils sont égaux devant le résultat à venir. Le calcul des probabilités l'annonce. La règle du jeu le garantit. Des huissiers y veillent. Cela nous met sur la voie. L'égalité des chances ne peut pas dépendre de la chance. C'est dire qu'elle dépend de nous, qu'elle doit être voulue, organisée, vérifiée, instituée. Elle relève non de la chance mais de la justice. Non de la nature, mais de la société. Non du hasard, mais de la politique et des lois. Ce n'est en cela qu'une égalité comme les autres : une égalité en droits, pour compenser les inégalités de fait, qui sont innombrables. Cela ne la condamne pas. C'est au contraire ce qui la rend indispensable. Ne comptons pas sur le hasard pour être juste à notre place.

Comment être égaux, face à ce qui est, par définition inégal ? En donnant à chacun le droit, au même titre que tout autre, de tenter sa chance, de profiter pleinement de celles qu'il a, de compenser, autant que faire se peut, celles qui lui font défaut. Par exemple, il n'y a pas de droit au génie : le génie, étant l'exception, ne saurait être également réparti. Affaire de chance. Mais chacun, génie ou pas, doit avoir un droit égal à exploiter les talents inégaux qui sont les siens. Affaire de justice. On ne saurait accepter qu'un enfant, parce que ses parents sont trop pauvres ou trop peu cultivés, soit empêché de développer au mieux ses capacités, d'aller au bout de ses dons, de son courage, de son travail, enfin de réussir non pas forcément aussi bien que les autres, ce n'est pas la question, mais aussi bien que lui‑même avec les mêmes capacités mais issu d'un milieu différent, aurait pu réussir. Bref, il s'agit de compenser, spécialement à l'école, les inégalités que la nature, la société et même la culture ne cessent d'engendrer ou d'entretenir. L'égalité des chances, c'est le droit de ne pas dépendre exclusivement de la chance, ni de la malchance. C'est le droit égal, pour chacun, de faire ses preuves, d'exploiter ses talents, de surmonter, au moins partiellement, ses faiblesses. C'est le droit de réussir autant qu'on le peut et qu'on le mérite. C'est le droit de ne pas rester prisonnier de son origine, de son milieu, de son statut. C'est l'égalité, mais actuelle, face à l'avenir. C'est le droit d'être libre, en se donnant les moyens de le devenir. C'est comme une justice anticipée, et anticipatrice : c'est protéger l'avenir, autant que faire se peut, contre les injustices du passé, et même du présent. On n'y parvient jamais tout à fait. Raison de plus pour s'efforcer toujours de s'en approcher. (539 mots)
André Comte‑Sponville
« L'égalité des chances », Guide républicain : l'idée républicaine aujourd'hui,© SCÉRÉN‑CNDP, ministère de l'Éducation nationale, Delagrave, 2004


Sujet
Qu'est‑ce donc que l'égalité des chances ?

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Texte 4

Depuis un demi‑siècle, [les magazines féminins] tiennent fidèlement leur public à l'abri des grandes idées, des combats et des problèmes de notre temps qui ne sont pas censés intéresser les personnes du sexe1. Pourtant, en 1789, en 1830, en 1848 surtout, s'étaient créés des journaux d'opinion au service des droits des femmes. En 1897, La Fronde, quotidien entièrement rédigé, administré, distribué par des femmes, sans appuis politiques, sans fonction publicitaire et sans assise commerciale, a atteint jusqu'à 200 000 exemplaires ! En 1900, on comptait presque autant de périodiques féministes que de magazines de mode, ce qui semble incroyable aujourd'hui. Dans notre presse actuelle, on n'entend plus qu'un écho assourdi du monde extérieur et de la vraie vie. Les grands événements ne s'y reflètent jamais qu'à travers nos soucis à nous : la guerre du Vietnam parce que des enfants meurent, la sécheresse au Sahel parce que des mères n'ont plus de lait, la misère des hôpitaux parce que des femmes y accouchent. On nous parle peu de la misère des vieilles personnes, de celles que nous serons toutes, parce que la vieillesse est interdite de séjour dans cette presse qui se veut optimiste et rassurante. On nous parle même peu de notre âge mûr, parce que la maturité n'intéresse pas les hommes. Enfin, tout cela est noyé, qu'il s'agisse de savoir‑vivre, de vêtements ou de sentiments, dans ce style paternaliste et moralisateur qui, jusqu'à ces dernières années, a toujours caractérisé la presse féminine.

Depuis 1758, date de création du premier périodique à l'usage des dames, il ne s'est jamais créé un seul journal humoristique féminin ! Nous ne savons pas rire, nous ne savons pas jouer et personne ne nous y encourage. Depuis l'enfance, personne ne nous y a encouragées. Les jeux des petites filles, qui se déroulent presque toujours à l'intérieur de la maison, sont souvent interrompus ou différés afin qu'elles aident aux tâches ménagères et, de toute façon, leurs jouets, dînettes, poupées, panoplies de femme de ménage, ont déjà pour but de les préparer à leur rôle d'épouse et de mère alors que les jeux libres des garçons les préparent à l'imagination et à la liberté. On respecte les jeux des garçons et même leur oisiveté : ils y ont droit. Et ils y auront droit aussi en tant qu'hommes : quand le père rentre du travail, on fait taire les enfants, on lui ménage un havre de paix. Qui assure à la mère, même quand elle travaille en plus au‑dehors, sa part de repos, un moment de cette paix qu'on nomme si justement « royale » ?

En 1900, c'était hier, l'Écho de la Mode continuait à organiser l'effacement total de la personnalité féminine : « Dressez vos filles à s'oublier, à sacrifier leurs occupations préférées pour se tenir à la disposition de leurs frères et cela sans montrer bien entendu qu'elles aimeraient mieux faire autre chose. »

Encore aujourd'hui, pendant nos loisirs, on nous cantonne2 dans l'utile : tricoter sur la plage ou broder devant la télévision, tandis que les fils ou les maris pêchent à la ligne, jouent aux boules ou tapent à la belote. Nos magazines à nous ont toujours été des catéchismes, des recueils de commandements, de conseils, de trucs qui visent un seul but : tisser une toile d'araignée pour attraper un homme, puis savoir l'y retenir. Ils ne nous défendent pas nous, ils défendent l'idée que les hommes se font de nous. On se demande ce que peut trouver dans ces journaux une femme qui n'est pas en train de chercher un homme, de vivre avec un homme, tout en s'informant sur les moyens de harponner3 au plus vite un nouvel homme ! Et cet homme‑là imagine mal à quel point ce modèle de femme idéale, prise au piège de la beauté et du foyer, peut être contraignant à vivre. Mais nous y sommes si rompues4 que nous ne songeons plus à protester. [...] Nos publicités à nous n'ont qu'un seul but : nous rendre conformes à l'image idéale du désir masculin. À l'arrière‑plan de la plupart des illustrations, un homme qui nous observe, nous juge, nous renifle, se détourne avec dégoût ou nous tend les bras si tout va bien. Il me semble que nous avons atteint la limite de la saturation et que l'écœurement est imminent. (741 mots)
Benoîte Groult
Ainsi soit‑elle, © Grasset & Fasquelle, 1975

1. De ce sexe (du sexe féminin).
2. On nous relègue, nous enferme.
3. D'attraper, de mettre le grappin (sur).
4. Habituées.


Sujet
La presse féminine sert‑elle ou dessert‑elle les femmes dans leur quête d'émancipation ?

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Placeholder pour Le concours des Olympes de la paroleLe concours des Olympes de la parole
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Affiche pour les Olympes de la parole, créées par l'Association Française des Femmes Diplômées des Universités (AFFDU) pour l'année 2020‑2021.

Le concours des Olympes de la parole propose aux écoliers, collégiens et lycéens de réfléchir à la place des femmes dans la société.

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