Dictées

CeSeCeux matin, vers trois heures, les habitants du quartier Saint-Roch furent réveillaientréveillésréveillé par une suite de cris effraillantseffrayants, qui semblaient venir du quatrième étage d'une maison de la rue Morgue, que l'on savait occupéoccupée en totalitétotalitée par une dame et sa fille. Après quelques retards causés par des éfortsefforts infructueux pour se faire ouvrirouvrire, la grande porte fut forcée avec une pince, et huit ou dix voisins entrèrent, accompagnaientaccompagnésaccompagné de deux gendarmes. Cependant, les cris avaient cessercesséscessé ; mais, au moment ouoù tout ce monde arrivaitarrivaientarrivés au premier étage, on distinguadistinguatdistinga deux fortes voix, peut-être plus, qui semblaient se disputer violemmentviolementviolamment et venir de la partie supérieure de la maison. Qu'enQuantQuand on arriva au second paliépallierpalier, ces bruits avaient également cessé, et touttousétait parfaitement tranquille. Les voisins se répandirent de chambre en chambre. ArrivésArrivaientArrivez à une vaste pièce située sur le derrière, au quatrième étage, et dontdonc on força la porte qui était fermée, avec la clef en dedans, ils se trouvèrent en face d'un spectacle qui frappa touttous les assistants d'une terreur non moins grande que leur étonementétonnement.

Adieu, Camille, retourneretournes à ton couvent et lorsqu'on te fera de sesces récits hideux qui t'ont empoisonnéempoisonnée, réponds sece que je vais te dire : touttous les hommes sontson menteurs, inconstentsinconstants, faux, bavards, hypocrites, orgueilleuxorgeilleux ou lâches, méprisables et sensuels ; toutes les femmes sont perfides, artificieuses, vaniteuses, curieuses et dépravésdépravées ; le monde n'est qu'un égout sans fond ouoù les phoques les plus informes rampent et sece tordent sur des montagnes de fange ; mais il y a au monde une chose sainteceinte et sublime, c'ests'estl'union de deux de ces êtres si imparfaits et si affreux. On eston n'est souvent trompé en amour, souvent blessé et souvent malheureux ; mais onon n' aime, et quantquand on est sur le bord de sa tombe, on se retourne pour regardéregarder en arierrearrière, et on se dit : j'ai souffert souvent, je me suis trompé quelquefois, mais j'ai aimé. C'est moi qui aia vécu, et non pas un être factice créécréer par mon orgueil et mon ennui.