Langue
Grammaire
Fiche 14
L'expression de la condition
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1
Vous demandez à vos parents la permission de sortir. Imaginez trois conditions qu'ils pourraient vous donner.
Chaque phrase commencera par « Tu pourras sortir… ». Vous utiliserez à chaque fois une formulation différente.
Condition 1 :
Condition 2 :
Condition 3 :
Chaque phrase commencera par « Tu pourras sortir… ». Vous utiliserez à chaque fois une formulation différente.
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- La condition peut être exprimée par une proposition subordonnée circonstancielle.
- Introduite par si, à partir du moment où, elle est à l'indicatif.
→ S'il vient ce soir, tu le verras. ( ) - Introduite par à condition que, en supposant que, à moins que, pourvu que, elle est au subjonctif.
→ Tu le verras ce soir, à condition qu'il vienne. - Introduite par au cas où, elle est au conditionnel.
→ Au cas où tu aurais oublié, nous allons au théâtre ce soir.
- Introduite par si, à partir du moment où, elle est à l'indicatif.
- Elle peut être exprimée par d'autres moyens :
- Une proposition juxtaposée au conditionnel.
→ M'offririez‑vous un empire, je le refuserais.
→ Tu te serais exercé, tu aurais réussi. - Une proposition coordonnée de type injonctif.
→ Respecte‑le et il te respectera aussi (= Si tu le respectes...)
→ Qu'il me parle et je lui répondrai (= S'il parle…) - Un adjectif épithète détachée + verbe au conditionnel
→ Attentif, tu aurais compris la leçon. (= Si tu avais été attentif...)
- Une proposition juxtaposée au conditionnel.
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Vérifier
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2
Cochez la bonne réponse.
1. Si est suivi du conditionnel :
2. L'expression de la condition n'est possible qu'avec des propositions subordonnées :
1. Si est suivi du conditionnel :
2. L'expression de la condition n'est possible qu'avec des propositions subordonnées :
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S'exercer
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3
1. Par quels moyens syntaxiques la condition est‑elle exprimée ?
2. Quels sont les temps et modes employés dans la subordonnée et dans la principale ?
Si tu viens et que nous partons ensemble, il vaut mieux que tu arrives tôt : à supposer qu'il y ait du monde sur la route, nous risquons d'être en retard pour la réunion. Ou, stressés, nous risquerions d'avoir un accident. Qu'un pépin survienne, et c'est le retard assuré ! Quand bien même ce n'est pas loin, je préfère être prévoyant.
2. Quels sont les temps et modes employés dans la subordonnée et dans la principale ?
Si tu viens et que nous partons ensemble, il vaut mieux que tu arrives tôt : à supposer qu'il y ait du monde sur la route, nous risquons d'être en retard pour la réunion. Ou, stressés, nous risquerions d'avoir un accident. Qu'un pépin survienne, et c'est le retard assuré ! Quand bien même ce n'est pas loin, je préfère être prévoyant.
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4
1. Dans les deux premières phrases, identifiez les moyens utilisés pour exprimer la condition.
2. Rétablissez la condition sous‑entendue dans la dernière phrase.
a. Averti de la géographie de la ville, Wallas n'aurait pas perdu autant de temps dans ce dédale.
b. Vous l'auriez voulu, vous n'auriez pas trouvé mieux.
c. Ne craignez rien, murmure l'inconnu, et surtout, n'appelez pas ! Vous me perdriez.
2. Rétablissez la condition sous‑entendue dans la dernière phrase.
a. Averti de la géographie de la ville, Wallas n'aurait pas perdu autant de temps dans ce dédale.
b. Vous l'auriez voulu, vous n'auriez pas trouvé mieux.
c. Ne craignez rien, murmure l'inconnu, et surtout, n'appelez pas ! Vous me perdriez.
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5
Vers le bac
1. Relevez les conditions exprimées.
2. Quelle condition est sous‑entendue ? Exprimez‑la.
3. Quelle relation le narrateur crée‑t‑il avec le lecteur ?
2. Quelle condition est sous‑entendue ? Exprimez‑la.
3. Quelle relation le narrateur crée‑t‑il avec le lecteur ?
Je conviendrai de tout ce qu'il vous plaira, mais
à condition que vous ne me tracassiez point sur ce
dernier gîte de Jacques et de son maître. [...]
Vous voyez, lecteur, combien je suis obligeant ; il ne tiendrait qu'à moi de donner un coup de fouet aux chevaux qui traînent le carrosse drapé de noir, d'assembler, à la porte du gîte prochain, Jacques, son maître, les gardes des Fermes ou les cavaliers de maréchaussée avec le reste de leur cortège, d'interrompre l'histoire du capitaine de Jacques et de vous impatienter à mon aise ; mais pour cela, il faudrait mentir, et je n'aime pas le mensonge, à moins qu'il ne soit utile et forcé.
Vous voyez, lecteur, combien je suis obligeant ; il ne tiendrait qu'à moi de donner un coup de fouet aux chevaux qui traînent le carrosse drapé de noir, d'assembler, à la porte du gîte prochain, Jacques, son maître, les gardes des Fermes ou les cavaliers de maréchaussée avec le reste de leur cortège, d'interrompre l'histoire du capitaine de Jacques et de vous impatienter à mon aise ; mais pour cela, il faudrait mentir, et je n'aime pas le mensonge, à moins qu'il ne soit utile et forcé.
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