Ce que j'ai appris

À l'échelle mondiale, la pauvreté recule et le développement progresse mais les inégalités se renforcent.

Les Nords avancés réalisent 68 % de la richesse mondiale pour 17 % de la population de la planète.

Les Suds en développement réalisent 32 % de la richesse mondiale pour 83 % de la population de la planète. Les situations sont contrastées entre les pays émergents, les pays intermédiaires et les PMA, et la croissance économique s'accompagne souvent de fortes inégalités de développement.

Les inégalités sont aussi importantes à l'échelle régionale et locale, entre espaces ruraux et urbains, entre hommes et femmes chez les Suds comme chez les Nords.

Le développement est possible par un essor économique qui favorise l'amélioration des conditions de vie d'une société (éducation, santé, logement), souvent dans un cadre démocratique.

Cependant, la production de richesse ne s'accompagne pas toujours du développement : l'IDH est donc un indicateur plus efficace que le PIB ou le PIB/hab pour mesurer le développement. Il révèle ainsi les carences des États en matière d'accès à l'alimentation, aux soins et à l'éducation pour leurs populations.

La mesure de la pauvreté permet de mieux comprendre l'inégal développement ; c'est ce que mesure l'IPM ou le taux de pauvreté, qui permet de mieux évaluer la précarité, qui prend des formes différentes dans les Nords et les Suds.

Différents modèles de développement ont été menés, soit autocentré, soit extraverti, avec une action plus ou moins forte de l'État. Les modèles de rente fondés sur une ressource agraire, minière voire touristique sont fragiles.

Les institutions internationales œuvrent pour réduire les inégalités à toutes les échelles. Il s'agit aussi de préserver la planète, comme y incitent les 17 Objectifs de développement durable à l'horizon 2030.

L'action des ONG est complémentaire de celle des organismes internationaux.