➤ L’UE face aux nationalismes. Les critiques, présentes dès les années 1990, se renforcent dans les années 2000. La mondialisation provoque un regain de
nationalisme qui remet en question l’esprit européen. Le séparatisme de certaines régions, comme la Catalogne ou lʼÉcosse, affaiblit les États membres. Plusieurs partis
eurosceptiques, notamment aux Pays‑Bas, au Danemark ou en France, réaffirment leur souveraineté nationale contre
Bruxelles.
➤ Des institutions européennes critiquées. La Commission est critiquée pour son manque de légitimité, mais aussi pour sa corruption et les trop hauts salaires de ses membres ; le Parlement européen pour sa faiblesse face aux
lobbies ; la Banque centrale européenne pour ses mauvaises performances économiques.
➤ Les politiques de l’UE mises en causes. Sont dénoncés pêle‑mêle : le coût trop élevé de la
PAC malgré les réformes, l’absence de grands projets industriels, les faibles bénéfices pour le consommateur de la politique anticoncurrentielle, la cherté de l’euro après son introduction, la faible gestion des flux migratoires depuis Schengen, ou encore l’insécurité face au terrorisme. Ces critiques varient beaucoup en fonction des pays, de lʼâge et des classes sociales : globalement, lʼUE est plus appréciée par les jeunes et les diplômés.