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Rappels de première
Algèbre et géométrie
Ch. 1
Combinatoire et dénombrement
Ch. 2
Vecteurs, droites et plans de l’espace
Ch. 3
Orthogonalité et distances dans l’espace
Analyse
Ch. 4
Suites
Ch. 5
Limites de fonctions
Ch. 6
Continuité
Ch. 7
Compléments sur la dérivation
Ch. 8
Logarithme népérien
Ch. 9
Fonctions trigonométriques
Ch. 10
Primitives - Équations différentielles
Ch. 11
Calcul intégral
Probabilités
Ch. 12
Loi binomiale
Ch. 13
Sommes de variables aléatoires
Ch. 14
Loi des grands nombres
Annexes
Exercices transversaux
Grand Oral
Apprendre à démontrer
Cahier d'algorithmique et de programmation
Exercices 48 à 65
Exercices transversaux
Informations
Les exercices transversaux sont des exercices qui mélangent les notions de plusieurs chapitres. Cette banque d'exercices peut être utilisée indépendamment de la progression suivie en classe : vous pouvez piocher dedans dans l'ordre que vous souhaitez, en fonction de ce que vous voulez travailler.
À partir de l'exercice
, chaque exercice est accompagné de la liste des chapitres concernés pour vous permettre de mieux les retrouver. Ces exercices peuvent parfois être, par nature, plus complexes et permettent alors de valider la compréhension des notions et les raisonnements associés.
Divers
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Chapitres • 1. Combinatoire et dénombrement • 2. Vecteurs, droites et plans de l'espace
Soit n un entier naturel supérieur ou égal à 3. On place n points dans l'espace tels que quatre points ne sont jamais coplanaires.
1. Combien de plans différents peut‑on construire à partir de ces points ?
2. Combien, au maximum, existe‑t‑il de droites qui soient des intersections de ces plans ?
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Chapitres • 1. Combinatoire et dénombrement • 11. Calcul intégral
Soit n un entier naturel. Pour un entier k, compris entre 0 et n, la k‑ième fonction polynomiale de Bernstein est la fonction Bkn définie, pour tout x∈[0;1], par :
Bkn(x)=(nk)xk(1−x)n−k.
1. Montrer que, pour tout entier k compris entre 0 et n et, pour tout x∈[0;1], Bkn(x)⩾0.
2.a. Montrer que, pour tout entier k compris entre 0 et n et, pour tout x∈[0;1], Bkn(x)=Bn−kn(1−x).
b. Que peut‑on en déduire sur les courbes représentatives des fonctions Bkn et Bn−kn ?
3. On suppose désormais que k<n.
a. À l'aide d'une intégration par parties, montrer que ∫01xk(1−x)n−kdx=k+1n−k∫01xk+1(1−x)n−k−1dx.
b. En déduire que, pour tout entier k tel que 0⩽k<n, ∫01Bkn(x)dx=∫01Bk+1n(x)dx.
c. En déduire que, pour tout entier k tel que 0⩽k<n, ∫01Bkn(x)dx=n+11.
4. On suppose que n et k sont distincts et non nuls.
Étudier les variations de la fonction Bkn sur [0;1].
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Chapitres • 2. Vecteurs, droites et plans de l'espace • 12. Loi binomiale
Partie A
On lance trois fois de suite un dé non truqué à six faces numérotées de 1 à 6. On note x le résultat du premier lancer, y le résultat du deuxième lancer et z le résultat du troisième lancer.
L'espace étant rapporté au repère (O;i,j,k), on considère les trois points de l'espace I, J et K de coordonnées respectives (x;2;3), (1;y;3) et (1;2;z).
1. Déterminer la probabilité que les points I, J et K soient confondus.
2. Déterminer la probabilité que seuls les points I et J soient confondus.
3. Déterminer la probabilité qu'exactement deux points soient confondus.
4. On suppose dans cette question que I, J et K sont distincts. Déterminer la probabilité que I, J et K ne soient pas alignés.
Partie B
On considère le jeu qui consiste à lancer trois fois de ce suite le dé et à observer la position des points dans l'espace. Une partie est gagnée lorsque deux points exactement sont confondus. On joue n parties et on appelle X la variable aléatoire correspondant aux nombres de parties gagnées.
1. Déterminer la loi de probabilité de X.
2. Dans cette question n=10.
a. Calculer P(X=5).
b. Calculer P(X>5).
3. Déterminer la plus petite valeur de n telle que :
P(X⩾1)⩾0,999.
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Chapitres • 3. Orthogonalité et distances dans l'espace • 7. Compléments sur la dérivation
On considère un vecteur ut dont les coordonnées sont des fonctions dépendantes du temps t.
On note ce vecteur ut⎝⎛x(t)y(t)z(t)⎠⎞.
On suppose, de plus, que la norme de ut est constante et non nulle.
On note dtdut le vecteur dérivé de ut : les composantes de dtdut sont les dérivées respectives de celles de ut.
1.a. On définit la fonction f sur R par f(t)=ut⋅ut.
Calculer l'expression de f en fonction de t et démontrer que f est strictement positive sur R.
b. On définit la fonction g sur R par g(t)=f(t).
Déterminer l'expression de g′, fonction dérivée de g.
2.a. Déterminer le lien entre g et la norme de ut.
b. Que peut‑on en déduire pour ut et dtdut ?
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Chapitres • 3. Orthogonalité et distances dans l'espace • 4. Suites • 5. Limites de fonctions
On considère trois suites réelles (xn), (yn) et (zn) définies pour tout n∈N, et on définit la suite de vecteurs (un) telle que les coordonnées de un soient ⎝⎛xnynzn⎠⎞ pour tout n∈N.
Si les suites (xn), (yn) et (zn) sont convergentes, alors on définit le vecteur u par u=n→+∞limun, dont les coordonnées sont ⎝⎜⎜⎜⎛n→+∞limxnn→+∞limynn→+∞limzn⎠⎟⎟⎟⎞.
1. Pour tout n∈N, on pose un le vecteur de coordonnées ⎝⎜⎜⎛n2+1n2−9+e−n−360⎠⎟⎟⎞.
Déterminer les coordonnées de u=n→+∞limun.
2. Pour tout n∈N, on pose les vecteurs suivants.
vn⎝⎛n2n1⎠⎞
rn⎝⎛ne−ne−n0⎠⎞
Montrer que les vecteurs vn et rn tendent à être orthogonaux lorsque n devient très grand.
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Chapitres • 2. Vecteurs, droites et plans de l'espace • 3. Orthogonalité et distances dans l'espace
L'espace est rapporté à un repère orthonormé (O;i,j,k).
On considère les points A(2;3;1) et B(−2;1;3) ainsi que le droite Δ de représentation paramétrique :
⎩⎪⎨⎪⎧x=t−1y=2t+2z=t, où t∈R.
On note I le milieu de [AB].
Déterminer, s'il existe, le point J appartenant à Δ tel que la distance IJ soit minimale.
Dans cet exercice, on s'intéresse au volume d'une ampoule basse consommation.
Partie A : Modélisation de la forme de l'ampoule
Le plan est muni d'un repère orthonormé (O;i,j).
On considère les points A(−1;1), B(0;1), C(4;3), D(7;0), E(4;−3), F(0;−1) et G(−1;−1).
On modélise la section de l'ampoule par un plan passant par son axe de révolution à l'aide de la figure ci‑dessous.
Le zoom est accessible dans la version Premium.
La partie de la courbe située au‑dessus de l'axe des abscisses se décompose de la manière suivante :
la portion située entre les points A et B est la représentation graphique de la fonction constante h définie sur l'intervalle [−1;0] par h(x)=1 ;
la portion située entre les points B et C est la représentation graphique d'une fonction f définie sur l'intervalle [0;4] par f(x)=a+bsin(c+4πx), où a, b et c sont des réels non nuls fixés et où le réel c appartient à l'intervalle [0;2π] ;
la portion située entre les points C et D est un quart de cercle de diamètre [CE].
La partie de la courbe située en‑dessous de l'axe des abscisses est obtenue par symétrie par rapport à l'axe des abscisses.
1.a. On appelle f′ la fonction dérivée de f. Pour tout réel x de l'intervalle [0;4], déterminer f′(x).
b. On impose que les tangentes aux points B et C à la représentation graphique de la fonction f soient parallèles à l'axe des abscisses.
Déterminer la valeur du réel c.
2. Déterminer les réels a et b.
Partie B : Approximation du volume de l'ampoule
Par rotation de la figure précédente autour de l'axe des abscisses, on obtient un modèle de l'ampoule. Afin d'en calculer le volume, on la décompose en trois parties comme illustré ci‑après.
Le zoom est accessible dans la version Premium.
On admet que, pour tout réel x de l'intervalle [0;4] :
f(x)=2−cos(4πx).
1. Calculer le volume du cylindre de section le rectangle ABFG.
2. Calculer le volume de la demi‑sphère de section le demi‑disque de diamètre [CE].
3. Pour approcher le volume du solide de section la zone verte BCEF, on partage le segment [OO′] ci‑dessous en n segments de même longueur n4 puis on construit n cylindres de même hauteur n4.
a. Dans cette question, on choisit n=5.
Calculer le volume du troisième cylindre, en bleu dans la figure ci‑dessous, et en donner la valeur arrondie à 10−2 près.
Le zoom est accessible dans la version Premium.
b. Dans cette question, n désigne un entier naturel quelconque non nul. On approche le volume du solide de section BCEF par la somme des volumes des n cylindres ainsi créés, en choisissant une valeur de n suffisamment grande.
Compléter l'algorithme suivant de sorte qu'à la fin de son exécution, la variable V contienne la somme des volumes des n cylindres créés lorsque l'on saisit n.
Soit I=[0;+∞[ un intervalle de R. On appelle densité de probabilité sur I toute fonction f définie sur I telle que :
f est continue et positive sur I ;
l'aire du domaine délimité par la courbe Cf de la fonction f dans un repère orthonormé, l'axe des abscisses et l'axe des ordonnées est égale à 1 unité d'aire.
1. Soit λ un réel strictement positif.
On définit la fonction f sur [0;+∞[ par f(x)=λe−λx.
a. Montrer que f est continue et positive sur [0;+∞[.
b. Soient a>0 et F(a) l'aire du domaine délimité par la courbe Cf, l'axe des abscisses et les droites d'équation x=0 et x=a.
Montrer que, pour tout a>0, F(a)=1−e−λa.
c. Déterminer la limite de F lorsque a tend vers +∞.
d. En déduire que f est une densité de probabilité sur [0;+∞[.
2. On dit qu'une variable aléatoire X suit une loi exponentielle de paramètreλ, avec λ>0, lorsque sa densité de probabilité est la fonction f.
On a alors : P(X∈[a;b])=∫abf(x)dx.
Déterminer, à 10−3 près, P(500⩽X⩽1500) lorsque X suit la loi exponentielle de paramètre λ=10−4.
3. Soit g la fonction définie sur [3;+∞[ par g(x)=(x−2)21.
Montrer que g est une densité de probabilité sur [3;+∞[. On pourra s'inspirer de ce qui a été réalisé dans la question 1..
Soit f la fonction définie pour tout x∈[−1;5] par :
f(x)=2e−x(cos(x)+sin(x)−2x+1).
1. Déterminer l'expression f′(x) pour x∈[−1;5].
2. Soit g la fonction définie pour tout x∈[−1;5] par :
g(x)=2x−3−2sin(x).
a. Démontrer qu'il existe un unique réel α∈[2,2;2,3] tel que g(α)=0.
b. En déduire le tableau de variations de f sur [−1;5].
Dessinez ici
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Chapitres • 6. Continuité • 9. Fonctions trigonométriques • 11. Calcul intégral • 14. Loi des grands nombres
Soit I=[a;b] un intervalle de R.
On appelle densité de probabilité sur I toute fonction f définie sur I telle que :
f est continue et positive sur I ;
l'aire du domaine délimité par la courbe Cf de la fonction f dans un repère orthonormé, l'axe des abscisses et les droites d'équations respectives x=a et x=b est égale à 1 unité d'aire.
On dit que X est une variable aléatoire continue de densité f lorsque, pour tous k et k′ dans [a;b]P(k⩽X⩽k′)=∫kk′f(x)dx.
On définit alors l'espérance d'une loi continue sur [a;b] de densité f par :
E(X)=∫abxf(x)dx et E(X2)=∫abx2f(x)dx.
1. Montrer que la fonction f:x↦cos(x) est une densité sur [0;2π].
2. Calculer l'espérance de X de densité f sur [0;2π].
3. On rappelle la formule de König‑Huygens :
V(X)=E(X2)−(E(X))2.
Calculer alors la variance de X.
4. On admet que l'inégalité de Bienaymé‑Tchebychev est valable pour les lois continues.
Majorer alors P(∣X−E(X)∣⩾21).
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Chapitres • 5. Limites de fonctions • 11. Calcul intégral
1. On considère un réel A>0 et on note IA l'intégrale IA=∫1Axe−x2dx.
a. Calculer IA en fonction de A.
b. En déduire A→+∞limIA.
Le résultat obtenu se note ∫1+∞xe−x2dx. On parle d'intégrale impropre.
2. De la même manière, démontrer que ∫3+∞(x2−5)2xdx=81.
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Chapitres • 3. Orthogonalité et distances dans l'espace • 9. Fonctions trigonométriques
Déterminer l'ensemble des réels a et b appartenant à l'intervalle [−π;π] de sorte que, dans un repère orthonormé de l'espace, le plan P1:cos(a)x+sin(a)y+z=1 soit perpendiculaire à la fois au plan P2:cos(2b)x+sin(2b)y+0,5z=2 et au plan P3:sin(2b)x+cos(2b)y−0,5z=3.
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Chapitres • 7. Compléments sur la dérivation • 11. Calcul intégral
D'après bac ES, Antilles-Guyane, juin 2019
On considère la fonction f définie sur l'intervalle [−10;5] par f(x)=(x−5)e0,2x+5 et on note C sa courbe représentative dans un repère orthogonal.
1. On note f′ la fonction dérivée de f sur [−10;5].
a. Montrer que, pour tout x∈[−10;5], f′(x)=0,2xe0,2x.
b. Dresser le tableau de variations de f sur [−10;5].
Dessinez ici
c. Déterminer la valeur exacte du coefficient directeur de la tangente T à C au point A d'abscisse −5.
2. Un logiciel de calcul formel donne les résultats suivants.
Le zoom est accessible dans la version Premium.
a. En utilisant ces résultats, justifier que la dérivée seconde de f, notée f′′, est définie par f′′(x)=(0,2+0,04x)e0,2x.
b. Étudier la convexité de la fonction f sur [−10;5].
3. On définit la fonction F sur [−10;5] par :
F(x)=(5x−50)e0,2x+5x.
a. Démontrer que F est une primitive de f sur [−10;5].
b. Calculer la valeur exacte de I=∫05f(x)dx.
c. Déterminer l'aire du domaine délimité par la courbe C et les trois droites d'équations respectives x=0, x=5 et y=x. On donnera le résultat en unité d'aire, arrondi à 10−2 près.