Le 2 aout 1990, l'Irak, dirigé par le dictateur Saddam Hussein, envahit le Koweït, petit pays riche en pétrole. L'ONU réagit après avoir été paralysée de 1951 à 1989 par les droits de veto des États-Unis et de l'URSS.
L'agression dans le golfe Persique constitue une menace non seulement pour la sécurité de toute une région, mais aussi pour la vision mondiale de notre avenir. Elle menace de transformer le rêve d'un nouvel ordre international en un cauchemar où règne l'anarchie et où la loi de la jungle remplace le droit international. C'est la raison pour laquelle les Nations unies ont réagi avec une telle unité et une telle détermination [...]. Désormais l'ONU accomplit sa destinée de parlement mondial de la paix.