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Dès 1933, la terreur nazie s'abat sur les opposants politiques, les homosexuels, les « asociaux » ou les handicapés (p. 105
). Un réseau de camps de concentration nazis est mis en place. Pendant la guerre, la répression contre les résistants entraîne une hausse très importante du nombre de détenus.
Les conditions de détention sont effroyables : souffrant du froid, de la faim ou de la maladie, les détenus sont soumis à la brutalité et aux violences quotidiennes des SS. Ils sont loués aux usines de guerre installées à proximité des camps, et sont exterminés quand ils ne peuvent plus travailler.

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À partir de septembre 1939, les nazis regroupent les Juifs dans des ghettos en Pologne, où le surpeuplement et les conditions de vie entraînent une mortalité importante. Après l'invasion de l'URSS en juin 1941, des Einsatzgruppen fusillent des centaines de milliers de Juifs. (dossier 2
).
L'extermination est décidée en janvier 1942 : c'est la Solution finale. De nouveaux camps sont mis en place : ce sont des centres de mise à mort comme Treblinka ou Auschwitz-Birkenau (dossier 3
). Les Juifs déportés sont gazés, puis incinérés dans des fours crématoires. Les Tziganes sont également victimes d'un génocide. Environ 6 millions de Juifs et 250 000 Tziganes sont exterminés par les nazis.

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Les armées alliées libèrent les camps au printemps 1945. Les crimes sont d'une telle gravité et d'une telle singularité que les Alliés décident de traduire les responsables nazis devant un tribunal international : le tribunal de Nuremberg (dossier 4
).
Vingt-deux responsables nazis sont jugés et, pour la plupart, condamnés. Deux nouveaux termes sont inventés pour qualifier ces crimes : génocide et crimes contre l'humanité.

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