Français 3e - 2021

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Thème 1 : Se raconter, se représenter
Ch. 1
Explorer le moi : comment ? pourquoi ?
Thème 2 : Agir dans la cité : individu et pouvoir
Ch. 2
En quoi l’œuvre de Simone Veil est-elle plus qu’un récit personnel ?
Ch. 3
Comment Antigone incarne-t-elle la résistance au pouvoir ?
Thème 3 : Visions poétiques du monde
Ch. 4
En quoi la poésie permet-elle de lier nature et individu ?
Ch. 5
Comment la poésie dit-elle le monde moderne ?
Thème 4 : Dénoncer les travers de la société
Ch. 6
L’habit fait-il le moine ?
Ch. 7
En quoi la publicité est-elle un objet de critique et de satire ?
Thème complémentaire : Progrès et rêves scientifiques
Ch. 8
Comment le progrès scientifique inspire-t-il la littérature ?
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Dictées

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Chapitre 1
Explorer le moi : comment ? pourquoi ?

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Sujet brevet 1
Écrire : quatuor, François Ier, Charles Quint.

Longtemps, je me suis couché de bonne heure. Parfois, à peine ma bougie éteinte, mes yeux se fermaient si vite que je n'avais pas le temps de me dire : « Je m'endors. » Et, une demi‑heure après, la pensée qu'il était temps de chercher le sommeil m'éveillait ; je voulais poser le volume que je croyais avoir encore dans les mains et souffler ma lumière ; je n'avais pas cessé en dormant de faire des réflexions sur ce que je venais de lire, mais ces réflexions avaient pris un tour un peu particulier ; il me semblait que j'étais moi‑même ce dont parlait l'ouvrage : une église, un quatuor, la rivalité de François Ier et de Charles Quint.
Marcel Proust, Du côté de chez Swann, 1913.
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Sujet guidé 1

Si je suis destiné à vivre, je représenterai dans ma personne, représentée dans mes Mémoires, les principes, les idées, les événements, les catastrophes, l'épopée de mon temps, d'autant plus que j'ai vu finir et commencer un monde, et que les caractères opposés de cette fin et de ce commencement se trouvent mêlés dans mes opinions. Je me suis rencontré entre les deux siècles, comme au confluent de deux fleuves ; j'ai plongé dans leurs eaux troublées, m'éloignant à regret du vieux rivage où j'étais né, et nageant avec espérance vers la rive inconnue où vont aborder les générations nouvelles.
François‑René de Chateaubriand, Préface testamentaire, Mémoires d'outre‑tombe, 1832.
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Chapitre 2
En quoi l'œuvre de Simone Veil est‑elle plus qu'un récit personnel ?

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Sujet brevet 2

Combien de temps faudrait‑il qu'il dure leur délire, pour qu'ils s'arrêtent épuisés, enfin, ces monstres ? Combien de temps un accès comme celui‑ci peut‑il bien durer ? Des mois ? Des années ? Combien ? Peut‑être jusqu'à la mort de tout le monde, de tous les fous ? Jusqu'au dernier ? Et puisque les événements prenaient ce tour désespéré je me décidais à risquer le tout pour le tout, à tenter la dernière démarche, la suprême, essayer, moi, tout seul, d'arrêter la guerre ! Au moins dans ce coin‑là où j'étais.
Le colonel déambulait à deux pas. J'allais lui parler. Jamais je ne l'avais fait. C'était le moment d'oser. Là où nous en étions il n'y avait presque plus rien à perdre.
Louis‑Ferdinand Céline, Voyage au bout de la nuit, 1932.
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Sujet guidé 2

Ce sont de petits carrés de papier, misérables. Des feuilles mal venues, imprimées ou tapées à la diable. [...] On fabrique comme on peut. [...] Mais le journal paraît. Les articles suivent des routes souterraines. Quelqu'un les rassemble, quelqu'un les agence en secret. Des équipes furtives mettent en page. Les policiers, les mouchards, les espions, les dénonciateurs s'agitent, cherchent, fouinent, flairent. Le journal part sur les chemins de France. Il n'est pas grand, il n'a pas bel aspect. Il gonfle des valises usées, craquantes, disjointes. Mais chacune de ses lignes est comme rayon d'or. Un rayon de la pensée libre.
Joseph Kessel, L'Armée des ombres, 1943.
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Chapitre 3
Comment Antigone incarne‑t‑elle la résistance au pouvoir ?

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Sujet brevet 3
Écrire : geôle.

Un immense travail s'accomplit dans les profondeurs d'un peuple submergé de douleurs et de dégoûts et qui se tourne vers les sources pures de l'âme et de l'esprit, comme le prisonnier dans sa geôle vers la lumière de la lucarne. Nous savons que la poésie, les sciences et les arts ont, à l'heure présente, notamment parmi la jeunesse, plus d'amants fervents que jamais. Comment n'être pas saisi par la valeur passionnée des revues clandestines ? [...] Comment ne pas sentir la déchirante qualité de ces poèmes qu'aujourd'hui toute la France récite en secret ?
Charles de Gaulle, Discours à l'occasion du 60e anniversaire de l'Alliance française, 30 octobre 1943.
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Sujet guidé 3

Antigone est au fond de la tombe pendue aux fils de sa ceinture, des fils bleus, des fils verts, des fils rouges qui lui font comme un collier d'enfant, et Hémon, à genoux qui la tient dans ses bras et gémit, le visage enfoui dans sa robe. On bouge un bloc encore et Créon peut enfin descendre. On voit ses cheveux blancs dans l'ombre, au fond du trou. Il essaie de relever Hémon, il le supplie. Hémon ne l'entend pas, puis soudain [...] il lui crache au visage, et tire son épée. Créon a bondi hors de sa portée. [...] Hémon regarde ce vieil homme tremblant à l'autre bout de la caverne et, sans rien, dire, il se plonge l'épée dans le ventre et il s'étend contre Antigone, l'embrassant dans une immense flaque rouge.
Jean Anouilh, Antigone, 1944.
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Chapitre 4
En quoi la poésie permet‑elle de lier nature et individu ?

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Sujet brevet 4

Lorsque la mer était haute et qu'il y avait tempête, la vague, fouettée au pied du château, au pied de la grande grève, jaillissait jusqu'aux grandes tours. A vingt pieds d'élévation au‑dessous de la base d'une de ces tours régnait un parapet en granit, étroit, glissant, incliné, par lequel on communiquait au ravelin, qui défendait le fossé : il s'agissait de saisir l'instant entre deux vagues, de franchir l'endroit périlleux avant que le flot se brisât et couvrît la tour. Voici venir une montagne d'eau qui s'avançait en mugissant et qui, si vous tardiez d'une minute, pouvait, ou vous entraîner, ou vous écraser contre le mur. Pas un de nous ne se refusait à l'aventure, mais j'ai vu des enfants pâlir avant de la tenter...
François‑René de Chateaubriand, Mémoires d'outre‑tombe, 1849.
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Sujet guidé 4

Celui qui regarde du dehors à travers une fenêtre ouverte, ne voit jamais autant de choses que celui qui regarde une fenêtre fermée. Il n'est pas d'objet plus profond, plus mystérieux, plus fécond, plus ténébreux, plus éblouissant qu'une fenêtre éclairée d'une chandelle. [...]
Par delà des vagues de toits, j'aperçois une femme mûre, ridée déjà, pauvre, toujours penchée sur quelque chose, et qui ne sort jamais. Avec son visage, avec son vêtement, avec son geste, avec presque rien, j'ai refait l'histoire de cette femme, ou plutôt sa légende, et quelquefois je me la raconte à moi‑même en pleurant.
Charles Baudelaire, « Les Fenêtres », Petits Poèmes en prose, 1869.
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Chapitre 5
Comment la poésie dit‑elle le monde moderne ?

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Sujet brevet 5
Écrire : tracts et arc‑bouté.

Je suis parti avec les tracts.
Je les ai enterrés dans la rivière.
J'ai tracé sur le sable un plan...
Un plan de manifestation future.
Qu'on me donne cette rivière, et je me battrai.
Je me battrai avec du sable et de l'eau.
De l'eau fraîche, du sable chaud. Je me battrai.
J'étais décidé. Je voyais donc loin. Très loin.
Je voyais un paysan arc‑bouté comme une catapulte.
Je l'appelai, mais il ne vint pas. Il me fit signe. [...]
Moi j'étais en guerre. Je divertissais le paysan.
Je voulais qu'il oublie sa faim. Je faisais le fou. Je faisais
[le fou devant
mon père le paysan.
Je bombardais la lune dans la
rivière.
Kateb Yacine, Nedjma, 1956.
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Sujet guidé 5
Écrire : airain.

Où vont tous ces enfants dont pas un seul ne rit ?
Ces doux êtres pensifs que la fièvre maigrit ?
Ces filles de huit ans qu'on voit cheminer seules ?
Ils s'en vont travailler quinze heures sous des meules ;
Ils vont, de l'aube au soir, faire éternellement
Dans la même prison le même mouvement.
Accroupis sous les dents d'une machine sombre,
Monstre hideux qui mâche on ne sait quoi dans
l'ombre,
Innocents dans un bagne, anges dans un enfer,
Ils travaillent. Tout est d'airain, tout est de fer.
Jamais on ne s'arrête et jamais on ne joue.
Aussi quelle pâleur ! la cendre est sur leur joue.
Victor Hugo, « Melancholia », Les Contemplations, 1856.
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Chapitre 6
L'habit fait‑il le moine ?

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Sujet brevet 6
Écrire : Richard‑Lenoir.

Je ne vais plus à la gare, je traîne un peu sur le boulevard Richard‑Lenoir, c'est un endroit où il y a beaucoup de sans‑abri, sur le terre‑plein central, autour des jardins et dans les squares, ils sont en groupe, chargés de sacs, de chiens, de duvets, ils se réunissent autour des bancs, ils discutent, boivent des canettes, parfois ils rigolent, ils sont gais, parfois ils se disputent. Souvent il y a des filles avec eux, jeunes, elles ont des cheveux sales, des vieilles chaussures et tout. Je les observe de loin, leurs visages abîmés, leurs mains écorchées, leurs vêtements noirs de crasse, leurs rires édentés. Je les regarde avec cette honte sur moi, poisseuse, cette honte d'être du bon côté.
Delphine de Vigan, No et moi, 2007.
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Sujet guidé 6

Les hommes sont bien malheureux ! Ils flottent sans cesse entre de fausses espérances et des craintes ridicules : et, au lieu de s'appuyer sur la raison, ils se font des monstres qui les intimident, ou des fantômes qui les séduisent. [...] Ce qu'il y a d'extraordinaire, c'est que ceux qui fatiguent leur raison pour lui faire rapporter de certains événements à des vertus occultes, n'ont pas un moindre effort à faire pour s'empêcher d'en voir la véritable cause.
Tu me diras que de certains prestiges ont fait gagner une bataille ; et moi, je te dirai qu'il faut que tu t'aveugles, pour ne pas trouver, dans la situation du terrain, dans le nombre ou dans le courage des soldats, dans l'expérience des capitaines, des causes suffisantes pour produire cet effet dont tu veux ignorer la cause.
Montesquieu, Lettres persanes, 1721.
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Chapitre 7
En quoi la publicité est‑elle un objet de critique et de satire ?

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Sujet brevet 7

[...] Agencé de façon qu'au terme de son usage il puisse être brisé sans effort, il ne sert pas deux fois. Ainsi dure‑t‑il moins encore que les denrées fondantes ou nuageuses qu'il enferme.
À tous les coins de rue qui aboutissent aux halles, il luit alors de l'éclat sans vanité du bois blanc. Tout neuf encore, et légèrement ahuri d'être dans une pose maladroite à la voirie jeté sans retour, cet objet est en somme des plus sympathiques, — sur le sort duquel il convient toutefois de ne s'appesantir longuement.
Francis Ponge, « Le Cageot », Le Parti pris des choses, 1942.
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Sujet guidé 7

L'économique parfois les dévorait tout entiers. Ils ne cessaient pas d'y penser. Leur vie affective même, dans une large mesure, en dépendait étroitement. Tout donnait à penser que, quand ils étaient un peu riches, quand ils avaient un peu d'avance, leur bonheur commun était indestructible ; nulle contrainte ne semblait limiter leur amour. Leurs goûts, leur fantaisie, leur invention, leurs appétits se confondaient dans une liberté identique. Mais ces moments étaient privilégiés : il leur fallait plus souvent lutter ; aux premiers signes de déficit, il n'était pas rare qu'ils se dressent l'un contre l'autre. Ils s'affrontaient pour un rien, pour cent francs gaspillés, pour une paire de bas, pour une vaisselle pas faite.
Georges Perec, Les Choses, 1965.
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Chapitre 8
Comment le progrès scientifique inspire‑t‑il la littérature ?

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Sujet brevet 8

Le maître avait une voix persuasive. Tous les matins, il présentait les cours du jour avant de lancer le programme. La puce supplémentaire insérée dans leurs cerveaux [...] plaçait les élèves dans un état de réceptivité absolue [...]. Le flot d'informations [...] déferlait pendant une vingtaine de minutes, puis maître Moda donnait des exercices qui, tout en validant les connaissances, sollicitaient la mémoire, la logique, l'esprit d'analyse et de synthèse. C'était à cette occasion que se gagnaient ou se perdaient les places à l'évaluation [...]. Si elle n'était pas la meilleure dans la résolution des problèmes mathématiques [...], Emna montrait une efficacité inégalable en histoire et en sciences physiques.
Pierre Bordage, « La Classe de Maître Moda », Nouvelle vietm et autres récits, 2013.
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Sujet guidé 8
Préciser la majuscule sur le mot : « Alliés ».
Écrire : Royal Air Force.

Tandis que les Alliés, craignant que vous ne les devanciez dans la course à la bombe qu'ils croient mener contre vous, échafaudent des plans pour vous enlever ou vous tuer, vous poursuivez vos tentatives de mise au point d'un réacteur et vous obtenez que de jeunes scientifiques soient libérés de leur fonction militaire pour vous rejoindre dans l'abri relatif de vos « îlots de stabilité » sur lesquels la Royal Air Force ne cesse de déverser une pluie de bombes. Vous vous obstinez à vivre, à faire des enfants qui naissent dans un monde en flammes, un monde si laid que personne ne peut le regarder en face.
Jérôme Ferrari, Le Principe, 2015.
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Dictées supplémentaires

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Dictée supplémentaire 1

Un peu engoncée dans mon épais tablier noir à longues manches fermé dans le dos, pas commode à boutonner, je me penche sur mon pupitre avec toutes les autres filles de ma classe, à peu près de la même taille et du même âge que moi... Nous écrivons sur une copie où chacune a d'abord inscrit en haut et à gauche son prénom et son nom, en haut et à droite la date, et au milieu le mot « Dictée » qu'il a fallu, comme le nom et la date, souligner en faisant habilement glisser sa plume le long d'une règle sans qu'il y ait de bavures. Le trait doit être parfaitement droit et net.
Nathalie Sarraute, Enfance, 1983.
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Dictée supplémentaire 2

Quand cette lettre te parviendra, je serai mort fusillé. [...] J'ai profité d'un moment de bousculade pour m'échapper des mains des Allemands. J'ai suivi mes camarades, et ensuite, j'ai été accusé d'abandon de poste en présence de l'ennemi. Nous sommes passés vingt‑quatre hier soir au Conseil de Guerre. Six ont été condamnés à mort dont moi. Je ne suis pas plus coupable que les autres, mais il faut un exemple. [...] Je meurs innocent du crime d'abandon de poste qui m'est reproché. Si au lieu de m'échapper des Allemands, j'étais resté prisonnier, j'aurais encore la vie sauve. C'est la fatalité.
Extrait d'une lettre d'Henry Floch du 30 mai 1917, recueillie par Jean‑Pierre Guéno dans Paroles de Poilus, lettres et carnets du Front (1914‑1918), 1998.
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Dictée supplémentaire 3

Dès qu'on fut arrivé au Domaine, commença derrière la ferme, dans une grande prairie en pente, la course des poneys. C'était la dernière partie de la fête. [...]
Les garçons en costumes de jockeys, les fillettes en écuyères, amenaient les uns de fringants poneys enrubannés, les autres, de très vieux chevaux dociles, au milieu des cris, des rires enfantins, des paris, des longs coups de cloche. On se fût cru transporté sur la pelouse verte et taillée de quelque champ de courses en miniature. Meaulnes reconnut Daniel et les petites filles aux chapeaux de plumes qu'il avait entendus la veille dans l'allée du bois... Le reste du spectacle lui échappa, tant il était anxieux de retrouver le gracieux chapeau de roses et le grand manteau marron...
Alain‑Fournier, Le Grand Meaulnes, 1913.
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Dictée supplémentaire 4

J'étais si las de cette longue traversée, que j'aurais bien voulu débarquer à Sfax, et me rendre de là à Tunis par terre ; mais le capitaine n'osa chercher le port de Sfax, dont l'entrée est en effet dangereuse. Nous restâmes huit jours à l'ancre dans la petite Syrte, où je vis commencer l'année 1807. Sous combien d'astres, et dans combien de fortunes diverses, j'avais déjà vu se renouveler pour moi les années qui passent si vite ou qui sont si longues ! Qu'ils étaient loin de moi ces temps de mon enfance où je recevais, avec un cœur palpitant de joie, la bénédiction et les présents paternels ! [...] Ce jour, né du sein des tempêtes, ne laissait tomber sur mon front que des soucis, des regrets et des cheveux blancs.
François‑René de Chateaubriand, Itinéraire de Paris à Jérusalem, 1811.

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