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Extrait 3

« Les Effarés » p. 67

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Préparer l'explication linéaire

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EXCLU. PREMIUM

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« Les Effarés » p. 67
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    « Les Effarés » p. 67

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Étape 1
Première lecture et repérages

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Question 1
Analysez le titre

a) Cherchez le sens exact du mot « effaré ».
Coup de pouce
Cherchez le lien qui unit les mots « farouche », « effaré » et « effarouché » !
b) À qui s'applique-t-il ici ?
c) Comment analysez-vous le pluriel ?
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Question 2
Repérez la composition du poème

a) Identifiez l'organisation en strophes et le type de vers. Quelle impression crée le rythme ainsi établi ?
b) Comment la situation des enfants a-t-elle évolué entre le premier et le dernier quatrain ?
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Étape 2
Analyser le poème

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Question 3
Une misère pathétique

a) Relevez les antithèses dans la première strophe. En quoi accentuent-elles l'opposition entre les espaces intérieur et extérieur ?
b) Expliquez la force du mot « cul » au vers 3 et les impressions produites.
c) Quelle est la tonalité du texte ? Justifiez en commentant notamment le lexique employé et la ponctuation.
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Question 4
Un spectacle fascinant

a) Relevez et analysez le champ lexical des sens.
b) En quoi les enfants sont-ils « effarés » ?
c) Quels procédés associent le boulanger à la notion d'abondance ?
d) Comment comprendre la récurrence du chant aux vers 12, 20 et 29 ?
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Question 5
La dénonciation d'une cruelle réalité

a) De quel(s) autre(s) manque(s) les enfants souffrent-ils, en plus de leur pauvreté matérielle ? Justifiez votre réponse en vous appuyant en particulier sur les vers 15 et 25.
b) Commentez la métaphore des vers 28 et 29.
c) Comment comprendre le « ciel rouvert » au vers 33 ? En quoi la dernière strophe constitue-t-elle une chute triviale ?
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Image

Placeholder pour Peinture réaliste: jeune mendiant pieds nus, manteau usé, chapeau à la main.  Style réaliste, misère sociale.Peinture réaliste: jeune mendiant pieds nus, manteau usé, chapeau à la main.  Style réaliste, misère sociale.

Fernand Pelez, Mendiant au chapeau, vers 1886, huile sur toile, 58 × 29 cm, collection privée.
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Nous ne connaissons pour notre part dans aucune littérature quelque chose d'un peu farouche et de si tendre, de gentiment caricatural et de si cordial, et de si bon, et d'un jet franc, sonore, magistral, comme LES EFFARÉS [...].
Paul Verlaine, « Rimbaud », Les Poètes maudits, 1884.
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Étape 3
Préparer l'introduction et la conclusion

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Question 6
Introduction

a) Quels autres poèmes du recueil évoquent la misère ? Choisissez-en un pour rédiger une phrase d'accroche.
b) Appuyez-vous également sur le contexte historique (p. 16-17). Comment ce poème, écrit quinze jours après l'émeute parisienne lors du renversement du Second Empire, témoigne-t-il de la détresse des Parisiens assiégés et touchés par une grave famine au cours de l'hiver 1870 ?
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Question 7
Conclusion

a) Résumez l'enjeu de chaque mouvement. En quoi la lecture linéaire éclaire-t-elle le sens du titre du poème ?
b) Pour l'ouverture, comparez la manière dont Rimbaud évoque la misère avec l'approche de Victor Hugo dans « Melancholia ».
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Préparer la lecture

Écoutez le poème lu par un comédien.

Entraînez-vous à lire en prenant bien en compte le sens du titre du poème.
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Texte numérique

Melancholia


[...] Où vont tous ces enfants dont pas un seul ne rit ?
Ces doux êtres pensifs que la fièvre maigrit ?
Ces filles de huit ans qu'on voit cheminer seules ?
Ils s'en vont travailler quinze heures sous des meules1 ;
Ils vont, de l'aube au soir, faire éternellement
Dans la même prison le même mouvement.
Accroupis sous les dents d'une machine sombre,
Monstre hideux qui mâche on ne sait quoi dans l'ombre,
Innocents dans un bagne, anges dans un enfer,
Ils travaillent. Tout est d'airain, tout est de fer.
Jamais on ne s'arrête et jamais on ne joue.
Aussi quelle pâleur ! La cendre est sur leur joue.
Il fait à peine jour, ils sont déjà bien las.
Ils ne comprennent rien à leur destin, hélas !
Ils semblent dire à Dieu : « Petits comme nous sommes,
Notre Père, voyez ce que nous font les hommes ! »
Ô servitude2 infâme imposée à l'enfant !
Rachitisme3 ! Travail dont le souffle étouffant
Défait ce qu'a fait Dieu ; qui tue, œuvre insensée,
La beauté sur les fronts, dans les cœurs la pensée,
Et qui ferait — c'est là son fruit le plus certain —
D'Apollon un bossu, de Voltaire un crétin !
Travail mauvais qui prend l'âge tendre en sa serre,
Qui produit la richesse en créant la misère,
Qui se sert d'un enfant ainsi que d'un outil !
Progrès dont on demande : « Où va-t-il ? Que veut-il ? »
Qui brise la jeunesse en fleur ! Qui donne, en somme,
Une âme à la machine et la retire à l'homme !
Que ce travail, haï des mères, soit maudit !
Maudit comme le vice où l'on s'abâtardit,
Maudit comme l'opprobre4 et comme le blasphème !
Ô Dieu ! Qu'il soit maudit au nom du travail même,
Au nom du vrai travail, sain, fécond, généreux,
Qui fait le peuple libre et qui rend l'homme heureux !
Victor Hugo
Les Contemplations, 1856

1. Dispositif en pierre, en bois, de forme cylindrique, qui sert à broyer en tournant.
2. Esclavage, captivité.
3. Maladie qui déforme les os.
4. Déshonneur extrême et public infligé à quelqu'un.
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Traiter la question de grammaire

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Question 8


Analysez la négation dans l'extrait suivant : « Pas un ne bouge. » (v. 13)
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