Issue d'une famille aisée, opposée au Second Empire, elle s'engage contre l'autoritarisme du régime de Napoléon III.
Dès les années 1880, elle se bat pour obtenir l'éligibilité et le droit de vote pour les femmes, ce qui l'isole au sein du mouvement féministe français.
Militante innovante, elle promeut la désobéissance civile comme moyen de lutte et propose des réformes comme la féminisation de la langue française, le contrat de mariage et la séparation des biens.
En 1888, elle mène une enquête de terrain sur la condition des femmes algériennes.