Les sciences se basent sur des observations et des faits objectifs. Les analyses de documents sont donc la base des vérifications ou des formulations d'hypothèses. C'est un savoir-faire mobilisé au quotidien car nous sommes fréquemment confrontés à des graphiques, des tableaux ou des photographies via les médias et les réseaux sociaux. Voici quelques étapes pour guider l'analyse.

1
« Je vois que… »

Il est primordial de partir de ses observations avant d'en tirer des conclusions. En effet, lorsque vous rédigez votre analyse, vous devez retracer le raisonnement effectué pour que vos lecteurs puissent vous comprendre et être convaincus par votre démonstration.

2
« Je sais que… »

Qu'il s'agisse d'acquis du collège, du chapitre précédent ou des informations de l'énoncé, vous connaissez forcément quelque chose sur le sujet. N'hésitez donc pas à le rappeler ici pour aider vos lecteurs à comprendre votre raisonnement.

3
« J'en conclus que… » / « J'en déduis que… »

À partir des informations extraites du document et de vos connaissances, vous êtes ensuite capables d'expliquer un phénomène, de confirmer ou infirmer une hypothèse.

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La méthode en exemple

Tous les animaux possèdent des microorganismes dans leur intestin. Il est possible d'obtenir en laboratoire des animaux « sans germes » qui ne contiennent aucun microorganisme.

À l'aide de l'analyse du document ci-dessous, présentez un rôle des microorganismes dans la nutrition.

Le zoom est accessible dans la version Premium.

Quantité de lipides au niveau de l'intestin chez des animaux avec ou sans germes.
La lumière désigne la zone où le bol alimentaire transite.

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Au brouillon

Quel est l'intérêt de ces mesures ? Les lipides proviennent de l'alimentation donc leur présence dans l'intestin nous indique le bon déroulement de la digestion.

Quelles données comparer ? On va comparer un seul paramètre à la fois : soit on fixe une condition (ex. : sans germes) et on compare la quantité de lipides entre les deux localisations ; soit on fixe une localisation (ex. : lumière de l'intestin) et on compare les valeurs entre les conditions avec ou sans germes.

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Sur ma copie

Je vois que la quantité de lipides dans la lumière intestinale des animaux sans germes est 3 à 4 fois plus élevée (210 unités) que dans les parois (60 unités). Or, chez les animaux avec germes, cette différence est plus faible : il y a environ 1,5 fois plus de lipides dans la lumière que dans les parois.

Je sais que les aliments ingérés sont décomposés en nutriments qui sont ensuite absorbés par l'intestin : ils passent de la lumière au sang par les parois intestinales. Ainsi, pour une même quantité de lipides dans la lumière, plus il y en a dans les parois, plus l'absorption est efficace.

J'en conclus que la présence de microorganismes favorise l'absorption des nutriments dans l'intestin.

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