➜ Pour le graphique n° 1, on peut établir une relation entre un nombre d’enfants et un numéro de département, car ce sont des données chiffrées (voir graphique n° 1).
➜ En 2017, un chercheur tenta de montrer que les hommes considérés comme beaux ont davantage d’enfants du sexe féminin : une relation impossible à établir, car la beauté masculine n’est pas quantifiable par une mesure objective. |
➜ Pour le graphique n° 1, il n’existe pas de corrélation entre le département et le nombre d’enfants : on peut trouver des raisons pour lesquelles un département particulier a un tel résultat, mais il n’y a pas de régularité, une fonction mathématique ne permet pas de décrire l’ensemble. ➜ Pour le graphique n° 2, il semble y avoir une relation que l’on peut résumer ainsi : plus le PIB est élevé, plus la natalité est faible. Cette relation peut être formalisée par des équations de différents types. |
➜ Pour le graphique n° 3, on peut établir une corrélation entre le PIB et la mortalité infantile, mais aussi une causalité, car les pays plus pauvres disposent en général de systèmes de santé moins efficaces. |
➜ Pour le graphique n° 2, les points sont plutôt éloignés de la droite ; le coefficient est de 0,46 (46 %), ce qui est faible. La corrélation n’est pas parfaite : cela témoigne de la complexité de la relation. Le PIB est un paramètre explicatif de la natalité, mais n’est pas le seul. Une fonction de type logarithmique, plus complexe, semble un peu mieux adaptée : le coefficient est alors de 0,55.
➜ Pour le graphique n° 3, la corrélation est plus solide ( = 78 %) : le taux de mortalité infantile dépend très fortement du PIB. |
➜ Dans le graphique n°4, il y a une corrélation entre la vente de glaces aux États-Unis et le nombre de morts par noyade. Manger de la glace peut-il augmenter le risque de se noyer ? En réalité, il y a ici une variable de confusion qui est la température : plus il fait chaud, plus on vend de glaces ; mais plus également il y a de baigneurs, donc de noyades. |
➜ Pour le graphique n° 3, on peut argumenter que les pays disposant d’un PIB et donc de ressources élevées mettent en place des politiques de santé et d’éducation, ce qui a pour conséquence d’éviter une grande partie des décès de nourrissons. À l’inverse, la mortalité infantile faible n’est probablement pas la cause d’un PIB élevé. Enfin, on pourrait suggérer comme explication que les pays au PIB élevé ont les moyens de défendre leur espace aérien contre les extraterrestres, qui sont responsables du décès des enfants en bas âge : ce scénario correspond aux données, mais il est peu probable... |