Français 5e

Rejoignez la communauté !
Co-construisez les ressources dont vous avez besoin et partagez votre expertise pédagogique.
Thème 1 : Se chercher, se construire
Ch. 1
Les grandes découvertes : vers un nouveau monde
Ch. 2
Moby Dick : sur les traces d'une baleine mythique
Thème 2 : Vivre en société, participer à la société
Ch. 3
Bandes de jeunes !
Ch. 4
En famille : Molière : Le malade imaginaire
Thème 3 : Regarder le monde, inventer des mondes
Ch. 5
La magie des Mille et Une Nuits
Ch. 6
Territoires imaginaires
Thème 4 : Agir sur le monde
Ch. 7
Héros d'hier, héros d'aujourd'hui
Thème complémentaire
Ch. 8
Sommes-nous maîtres de la nature ?
La langue au cycle 4
Lexique
Grammaire
Conjugaison
EPI
Méthode
Tableaux de conjugaison
Orthographe
Exercices

Dictées

16 professeurs ont participé à cette page
Ressource affichée de l'autre côté.
Faites défiler pour voir la suite.

Exercice 1
Sans/s'en et c'est/s'est

Alexandre vient tout juste de fi nir son livre passionnant : c'est sans aucune aide de leur capitaine que les espions russes s'en sont sortis. Après avoir chevauché dans les montagnes de l'Oural sans jamais s'arrêter pendant de longues semaines, ils n'ont jamais cherché à s'en plaindre ; et ils ont même reçu une récompense. C'est la consécration ! Enchanté, le jeune garçon s'est promis de retrouver sans plus tarder un roman du même auteur.

Ressource affichée de l'autre côté.
Faites défiler pour voir la suite.

Exercice 2
Dans et d'en

Dans le grenier chez la tante de Géraldine, il y a des piles de lettres jaunies, datant de la guerre. Ce sont des lettres que son grand-père écrivait à sa grand-mère lorsqu'il était prisonnier en Allemagne, et Géraldine ne se lasse pas d'en reparler avec elle. À l'époque, la jeune femme était si heureuse de recevoir des nouvelles que tous les matins, attendant le facteur, elle ne voulait pas quitter la maison, dans l'attente d'une lettre. Elle avait même catégoriquement refusé d'en partir un jour alors qu'elle était invitée pour un piquenique.

Ressource affichée de l'autre côté.
Faites défiler pour voir la suite.

Exercice 3
Avant de faire la dictée, relevez les verbes à l'imparfait, au conditionnel et au futur et observez les terminaisons à la 1re personne du singulier

Quand j'étais petit je rêvais souvent que j'inventais le moyen de voler. Je me disais qu'une paire d'ailes pourrait m'emmener au bout du monde, et même dans l'espace. Si je perçais le secret d'Icare, ma vie en serait transformée : je voyagerais comme je voudrais tout autour de la Terre, je croiserais les avions et les oiseaux des mers, je sentirais les vents et les nuages. Tous mes amis m'envieraient. Mais si je réussis, jamais je ne communiquerai ma découverte : ce ne serait plus mon secret. Non, toujours je resterai le seul homme à pouvoir voler.
Ressource affichée de l'autre côté.
Faites défiler pour voir la suite.

Exercice 4
Les différents temps du récit

Au matin du départ il mit sa planète bien en ordre. Il ramona soigneusement ses volcans en activité. Il possédait deux volcans en activité. Et c'était bien commode pour faire chauffer le petit-déjeuner du matin. Il possédait aussi un volcan éteint. Mais, comme il disait : « On ne sait jamais ! » Il ramona donc également le volcan éteint. S'ils sont bien ramonés, les volcans brûlent doucement et régulièrement, sans éruptions. Les éruptions volcaniques sont comme des feux de cheminée. Évidemment sur notre terre nous sommes beaucoup trop petits pour ramoner nos volcans. C'est pourquoi ils nous causent des tas d'ennuis.
A. de Saint-Éxupéry, Le Petit Prince, Gallimard, 1943.
Ressource affichée de l'autre côté.
Faites défiler pour voir la suite.

Exercice 5
La conjugaison des verbes

« Qui es-tu ? Qu'est-ce que tu fais là ? lui demanda Robinson. – Je suis le mousse de ce navire, répondit l'enfant. Je voulais m'enfuir de ce bateau où j'étais malheureux. Hier, pendant que je servais dans le carré, vous m'avez regardé avec bonté. Alors, j'ai décidé de me cacher dans l'ile et de rester avec vous. Cette nuit, je m'étais glissé sur le pont et j'allais me mettre à l'eau pour essayer de nager jusqu'à la plage, quand j'ai vu un homme arriver en pirogue. C'était votre serviteur […]. J'ai compris qu'il resterait à bord. […] Maintenant le bateau est parti sans moi, conclut-il avec une nuance de triomphe dans la voix. – Viens avec moi, lui dit Robinson. »
D'après M. Tournier, Vendredi ou les Limbes du Pacifique, Gallimard, 1967.
Ressource affichée de l'autre côté.
Faites défiler pour voir la suite.

Exercice 6
Le conditionnel

Quoique seul, il n'était pas égaré. Il savait que plus loin, il arriverait là où les pins et les sapins morts, très petits et rabougris, bordaient la rive d'un petit lac. [...] On y trouvait des roseaux, cela il se le rappelait bien, mais pas de bois ; il la suivrait jusqu'au point où le premier fi let d'eau sort de la colline. Il traverserait cette colline jusqu'à la source d'une autre rivière qui s'en va vers l'Ouest et qu'il longerait jusqu'à son confl uent avec la rivière Dease : là il trouverait une cache sous un canot renversé et couvert d'un amas de pierre. [...] Bill l'attendrait là-bas et ils descendraient à la pagaie la Dease vers le Sud jusqu'au lac du Grand-Ours.
J. London, L'Amour de la vie, Gallimard, 1914.

Ressource affichée de l'autre côté.
Faites défiler pour voir la suite.

Exercice 7
Les temps du récit

Le football avait tout contre lui. Son premier défaut était d'être anglais. On maudissait le football avant de le connaitre. La malédiction fut bien plus énergique quand on le connut. Les journalistes en avaient fait de terribles descriptions ; des listes de tués et de blessés avaient été importées d'Angleterre et circulaient comme preuves ; certains proviseurs prirent sur eux de l'interdire aux lycéens. Rien n'y fi t : la marée monta avec une parfaite régularité. Les jeunes gens mirent, à vaincre tous les obstacles, une persévérance incroyable. Les prairies manquaient ; ils jouèrent sur la terre battue, dans le sable.
D'après P. de Coubertin, « Notes sur le football », 1897.

Ressource affichée de l'autre côté.
Faites défiler pour voir la suite.

Exercice 8
L'accord sujet-verbe

Alors commencèrent les plus beaux jours de ma vie. La maison s'appelait La Bastide Neuve, mais elle était neuve depuis bien longtemps. C'était une ancienne ferme en ruine, restaurée trente ans plus tôt par un monsieur de la ville, qui vendait des toiles de tente, des serpillières et des balais. [...] L'audacieux marchand de balais avait fait construire une grande citerne, accolée au dos du bâtiment, aussi large et presque aussi haute que lui : il suffi sait d'ouvrir un robinet de cuivre, placé au-dessus de l'évier, pour voir couler une eau limpide et fraîche.
M. Pagnol, La Gloire de mon père, Pastorelly, 1957.

Ressource affichée de l'autre côté.
Faites défiler pour voir la suite.

Exercice 9
Avant de faire la dictée, recopiez les formes verbales composées et expliquez pourquoi l'accord est fait ou n'est pas fait avec l'auxiliaire avoir

Mon père avait une grande fabrique dans un pan de laquelle il avait taillé une habitation commode, tout ombragée de platanes, et séparée des ateliers par un vaste jardin. C'est là que j'ai passé les premières, les seules bonnes années de ma vie. Aussi ma mémoire reconnaissante a-t-elle gardé du jardin, de la fabrique et des platanes un impérissable souvenir, et lorsque à la ruine de mes parents il m'a fallu me séparer de ces choses, je les ai positivement regrettées comme des êtres. Mais auparavant, j'avais trouvé à notre ruine ce côté très agréable que je pouvais gambader à ma guise par toute la fabrique.
D'après A. Daudet, Le Petit Chose, 1868.

Ressource affichée de l'autre côté.
Faites défiler pour voir la suite.

Exercice 10
L'accord du participe passé

Le soir, Marie est venue me chercher et m'a demandé si je voulais me marier avec elle. J'ai dit que cela m'était égal et que nous pourrions le faire si elle le voulait. Elle a voulu savoir alors si je l'aimais. J'ai répondu comme je l'avais déjà fait une fois, que cela ne signifi ait rien mais que sans doute je ne l'aimais pas. « Pourquoi m'épouser alors ? » a-t-elle dit. Je lui ai expliqué que cela n'avait aucune importance et que si elle le désirait, nous pouvions nous marier. D'ailleurs, c'était elle qui le demandait et moi je me contentais de dire oui. Elle a observé alors que le mariage était une chose grave. J'ai répondu : « Non ».
A. Camus, L'Étranger, Gallimard, 1942.

Une erreur sur la page ? Une idée à proposer ?

Nos manuels sont collaboratifs, n'hésitez pas à nous en faire part.

Oups, une coquille

j'ai une idée !

Nous préparons votre pageNous vous offrons 5 essais
collaborateur

collaborateurYolène
collaborateurÉmilie
collaborateurJean-Paul
collaborateurFatima
collaborateurSarah
Utilisation des cookies
Lors de votre navigation sur ce site, des cookies nécessaires au bon fonctionnement et exemptés de consentement sont déposés.