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Au fil de la plume : nouvelles, contes et autres récits d’Émile Zola


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L'art du récit court

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Une variété de sous-genres

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  • Les textes narratifs courts ne se limitent pas seulement aux contes, nouvelles et chroniques. La presse du XIXe siècle voit se confirmer des sous-genres divers comme les souvenirs ou les causeries. Les feuilletons peuvent aussi être cités : leur récit appartient à un ensemble plus vaste qui pourra devenir un roman mais, comme ils sont publiés sous forme fragmentée, ils reprennent souvent les critères du genre court. Zola, dont la quasi‐totalité des textes brefs a été écrite pour la presse, a pratiqué la plupart de ces sous‐genres.
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Un idéal de concision

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  • Les récits courts se caractérisent par leur efficacité. Pour une question de longueur évidente, le texte privilégie la tension narrative autour d'un moment de crise que connaît le personnage et ne laisse pas de place à des figures secondaires, des descriptions ou des monologues intérieurs trop développés. Chez Zola, on constate qu'une nouvelle peut se lire comme le condensé d'un chapitre, voire d'un roman entier : c'est le cas de la noce de Clémence et Valentin dans « Comment on se marie » (), que l'on peut mettre en parallèle avec le mariage de Gervaise et Coupeau dans le chapitre III de .
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[La nouvelle] a sur le roman [...] cet immense avantage que sa brièveté ajoute à l'intensité de l'effet. Cette lecture, qui peut être accomplie tout d'une haleine, laisse dans l'esprit un souvenir bien plus puissant qu'une lecture brisée, interrompue souvent [...].
Charles Baudelaire, « Notes nouvelles sur Edgar Poe », 1857.
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Question 1
Dans quelle mesure la description des personnages secondaires de « La Mort d'Olivier Bécaille » () répond‐elle à un idéal de concision ?
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Question 2
À l'inverse, montrez que l'évocation du paysage provençal dans « Naïs Micoulin » () est détaillée.
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L'incipit

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  • L'incipit correspond aux premières lignes d'un récit : il donne des indices sur les personnages, le cadre spatio‐temporel ou la tonalité de l'œuvre, et doit aussi susciter l'intérêt du lecteur.

  • On trouve chez Zola différents incipits.
    • Statiques : décrivant simplement des faits comme une observation objective (« Comment on se marie », p. 98).
    • Progressifs : avec une entrée retardée dans le récit (« La Fée Amoureuse », p. 22).
    • Dynamiques : permettant de se plonger directement dans l'action (« La Mort d'Olivier Bécaille », p. 174).
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Question 3
a) Relisez l'incipit des textes cités ci‐dessus. Quelle est adoptée ?
b) Expliquez son importance.
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Question 4
a) Expliquez pourquoi l'incipit de « La Mort d'Olivier Bécaille » est si saisissant.
b) Réécrivez-le en adoptant le point de vue d'un observateur extérieur.
c) Que pensez‐vous du résultat obtenu ?
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L'excipit

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  • L'excipit désigne les dernières lignes d'un récit. Il contribue souvent à donner sa force à l'œuvre. Il peut avoir une portée dramatique en racontant une dernière action (« L'Inondation », p. 97) ou descriptive en évoquant une situation finale sur laquelle la narration prend du recul (« Une victime de la réclame », p. 39).

  • Il peut produire un effet particulier : une chute finale provoque la surprise ; un prolongement sous forme d'épilogue projette le récit vers l'avenir. Certains demeurent implicites ou ambigus.
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Question 5
Associez chaque récit au type d'excipit correspondant.
ChuteProlongement sous forme d'épilogue
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