Au XIIe siècle, les poètes Thomas d'Angleterre et Béroul
fournissent une version écrite en vers de la légende, mais
leurs manuscrits sont incomplets. La poétesse Marie de
France reprend un épisode de la légende dans son « Lai
du Chèvrefeuille », au même siècle. La mise par écrit de la
légende se poursuit au XIIIe siècle, à la fois en France avec
une version de Thomas de Bretagne, et en Allemagne avec
Gottfried von Strassburg ou Eilhart von Oberg. D'autres
manuscrits existent et sont souvent anonymes.