« Habitons Mazagran », le collectif à l'origine du squat : « Nous souhaitons par cette occupation [enrayer] le remplacement d'une population modeste par une population plus aisée. Nous souhaitons organiser concrètement la solidarité entre voisin.e.s du quartier, en dehors des rapports marchands et pour se réapproprier notre quartier. » Ils proposent notamment une cantine collective, une laverie automatique à prix libre, un cybercafé, et des cours de danse.
Michel Le Faou, vice-président à l'urbanisme de la Métropole de Lyon : « Quand on écoute ces collectifs, la préservation d'un quartier ne pourrait passer que par […] une momification des lieux. On réserverait l'accès au quartier à ceux qui sont déjà sur place. C'est une vision inquiétante. Je pense au contraire que la ville doit rester accessible. »
Katia Theres, présidente du conseil de quartier : « Il faut des locaux d'activité à des prix abordables, du logement social, nous avons aussi besoin de crèches, de terrains de sport, de structures pour les personnes âgées dépendantes. Mais “Habitons Mazagran” souhaite éliminer la voiture et les parkings, tandis que nous restons attentifs aux besoins de la population. »