Réfugié sans-papiers, Oumar a été embauché dans une entreprise de BTP. Lors d'une tâche dangereuse, il se blesse gravement. Suite à cet accident, les travailleurs ont exercé leur droit de grève avec le soutien d'une organisation syndicale. Le Défenseur des droits a été saisi. L'enquête a démontré que l'entreprise exerçait une discrimination raciale systémique : elle confiait les tâches les plus dangereuses aux ouvriers en fonction de leur origine et non de leurs compétences. Le conseil des prud'hommes a reconnu la faute de l'employeur. Ce dernier a dû verser à Oumar près de 37 000 € (dont 17 760 € pour discrimination) ainsi que 2 000 € au syndicat pour atteinte aux intérêts collectifs de la profession.