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Fiche 2

De la problématique au plan détaillé

16 professeurs ont participé à cette page
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Observer

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1

Voici pêle-mêle des problématiques et des axes de commentaire.

a. Isolez les problématiques.

b. Associez chacune d'entre elles aux deux axes (I et II) qui vous paraissent pouvoir y répondre.


En quoi cette scène est-elle comique ? ; I. Une argumentation rigoureuse ; Comment l'orateur fait-il entendre sa thèse à l'auditoire ? ; II. Une parole hardie ; II. L'implication personnelle de l'écrivain ; I.  Une scène de quiproquo.
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2

Aux axes de commentaire suivants correspondent des sous-parties.

a. Associez chaque axe (I) aux deux sous-parties (a et b) qui, selon vous, lui correspondent.

b. Expliquez vos choix.


I. Un propos fort et impliqué ; I. Un personnage désincarné ; I. Un poème sous le signe de la mélancolie.
a. Un narrateur insensible ? ; a. L'autobiographie du personnage ; a. Un poète submergé par la tristesse.
b. Un discours exalté ; b. Une image de la dégradation ; b. Un narrateur ambigu.
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Retenir

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Le travail préparatoire à la rédaction du commentaire - 2 / 2
La rédaction du commentaire est précédée d'un travail préparatoire en deux parties. La première partie s'appuie sur les prises de notes (voir ) : il s'agit maintenant de bâtir un plan permettant de rendre compte de la singularité du texte et de répondre à la problématique. Cette seconde partie, au brouillon, est constituée des étapes suivantes :

5
La formulation des axes

Dans un premier temps, il faut trouver et formuler les « axes » (ou parcours de lecture), qui constitueront les grandes parties du commentaire.

  • Il s'agit de repérer dans la deuxième prise de notes deux ou trois idées directrices : ce sont elles qui formeront les axes du commentaire.
  • Ces deux ou trois axes ne reposent pas sur des détails de votre relevé, mais rendent compte de composantes essentielles du texte ; ce sont des idées dont vous savez qu'elles peuvent être soutenues par des analyses précises et diverses, et des citations éclairantes.
  • Dès lors que les axes sont trouvés, il faut les classer pour former un plan pertinent, dont la progression est logique. On peut distinguer au moins deux plans différents :
    • Certains textes, fortement construits, invitent à la production d'un plan dit « linéaire », qui suit le déroulement des grandes parties du texte. Cela peut notamment être le cas pour des textes argumentatifs (discours, essai, chapitre de conte philosophique, voire fable ou certains poèmes).
    • La grande majorité des textes oblige à la production d'un plan dont la progression ne s'appuie pas sur le déroulement du texte. On tâche alors de dégager une progression qui va de l'idée la plus simple ou évidente, à l'idée la plus subtile, la plus symbolique ou originale.
  • Quel que soit le plan adopté, il faut éviter de dissocier l'étude du contenu (le fond) de celle du style (la forme). Idéalement, chaque axe rend compte tant du fond que de la forme.

6
La formulation des transitions

Dans un deuxième temps, il faut, en quelques mots, formuler les transitions entre les axes pour témoigner de la cohérence de la progression choisie.

7
La recherche des sous-parties

Dans un dernier temps, il faut classer les éléments relevés dans des sous-parties distinctes, puis formuler un titre pour chaque sous-partie.

  • Il s'agit, à partir de la deuxième prise de notes, de former deux à quatre sous-parties pour chaque axe. Chaque sous-partie doit rendre compte d'un argument solide qui étaye l'idée principale de l'axe.
  • Ces sous-parties doivent être ordonnées logiquement et traiter tant du fond que de la forme. Il s'agit, par ailleurs, de s'appuyer sur la particularité du texte (par exemple, une scène de théâtre ne fait pas l'objet de la même analyse qu'un texte argumentatif).
  • Idéalement, dans un plan en deux parties, on prend garde à équilibrer les axes, à faire en sorte que le premier et le second occasionnent une rédaction de même longueur. Dans un plan en trois parties, le dernier axe peut être plus court.
  • Un phénomène peut être exploité dans des parties ou sous-parties différentes, à condition qu'il ne soit pas traité de la même façon. Dans la mesure du possible, néanmoins, on évite d'analyser deux fois le même phénomène.
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Vérifier

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3

Choisissez la ou les bonnes réponses et expliquez vos choix.

1. Que devez-vous avoir à l'esprit lorsque vous établissez votre plan ?
   


2. Qu'est-ce qu'un axe de commentaire ?
   

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S'exercer

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4

a. Observez la légende des éléments surlignés et proposez un axe de commentaire de ce texte.

b. Proposez un plan détaillé de cet axe en formulant trois arguments.


Légende : Désignations du cœur, comparaisons, répétitions, anaphores ; vocabulaire spécifique (médical) ; une seule phrase.

Ce qu'est le cœur de Simon Limbres, ce cœur humain, depuis que sa cadence s'est accélérée à l'instant de la naissance quand d'autres cœurs au-dehors accéléraient de même, saluant l'événement, ce qu'est ce cœur, ce qui l'a fait bondir, vomir, grossir, valser léger comme une plume ou peser comme une pierre, ce qui l'a étourdi, ce qui l'a fait fondre – l'amour ; ce qu'est le cœur de Simon Limbres, ce qu'il a filtré, enregistré, archivé, boîte noire d'un corps de vingt ans, personne ne le sait au juste, seule une image en mouvement créée par ultrason pourrait en renvoyer l'écho, en faire voir la joie qui dilate et la tristesse qui resserre, seul le tracé papier d'un électrocardiogramme déroulé depuis le commencement pourrait en signer la forme, en décrire la dépense et l'effort, l'émotion qui précipite, l'énergie prodiguée pour se comprimer près de cent mille fois par jour et faire circuler chaque minute jusqu'à cinq litres de sang, oui, seule cette ligne-là pourrait en donner un récit, en profiler la vie, vie de flux et de reflux, vie de vannes et de clapets, vie de pulsations, quand le cœur de Simon Limbres, ce cœur humain, lui, échappe aux machines, nul ne saurait prétendre le connaître, et cette nuit-là, nuit sans étoiles, alors qu'il gelait à pierre fendre sur l'estuaire et le pays de Caux, alors qu'une houle sans reflets roulait le long des falaises, alors que le plateau continental reculait, dévoilant ses rayures géologiques, il faisait entendre le rythme régulier d'un organe qui se repose, d'un muscle qui lentement se recharge – un pouls probablement inférieur à cinquante battements par minute – quand l'alarme d'un portable s'est déclenchée au pied d'un lit étroit, l'écho d'un sonar inscrivant en bâtonnets luminescents sur l'écran tactile les chiffres 05:50, et quand soudain tout s'est emballé.
Maylis de Kerangal
Réparer les vivants, 2014, Éditions Gallimard.
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5

a. À partir des éléments soulignés et surlignés, proposez un axe de commentaire pour ce texte.

b. Proposez un plan détaillé de cet axe en formulant trois arguments.

c. Comparez votre plan détaillé à celui d'un(e) camarade pour corriger ou étoffer votre travail.
– [...] Je crève, entends-tu, je crève à l'idée que je n'ai que seize ans ! Ces années qui viennent, ces années de bachot, d'examens, d'institut professionnel, ces années de tâtonnements, de bégaiements, où il faut recommencer ce qu'on rate, on remâche deux fois ce qu'on n'a pas digéré, si on échoue... Ces années où il faut avoir l'air, devant papa et maman, d'aimer une carrière pour ne pas les désoler, et sentir qu'eux-mêmes se battent les flancs pour paraître infaillibles, quand ils n'en savent pas plus que moi sur moi... Oh ! Vinca, Vinca, je déteste ce moment de ma vie ! Pourquoi est-ce que je ne peux pas tout de suite avoir vingt-cinq ans ?
Colette
Le Blé en herbe, 1923, Éditions Flammarion.
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6
Vers le bac

Lisez ce texte et proposez un plan détaillé complet (axes et arguments formulés, citations commentées) à partir de la problématique suivante : « En quoi ce texte est-il une dénonciation de la guerre ? »

Je ne peux pas oublier la guerre. Je le voudrais. Je passe des fois deux jours ou trois sans y penser et brusquement, je la revois, je la sens, je l'entends, je la subis encore. Et j'ai peur. Ce soir est la fin d'un beau jour de juillet. La plaine sous moi est devenue toute rousse. On va couper les blés. L'air, le ciel, la terre sont immobiles et calmes. Vingt ans ont passé. Et depuis vingt ans, malgré la vie, les douleurs et les bonheurs, je ne me suis pas lavé de la guerre. L'horreur de ces quatre ans est toujours en moi. Je porte la marque. Tous les survivants portent la marque.
[...] Avec M. V., qui était mon capitaine, nous sommes à peu près les seuls survivants de la 6ème compagnie. [...] La 6ème compagnie était un petit récipient de la 27ème division comme un boisseau de blé. Quand le boisseau était vide d'hommes, enfin quand il n'en restait plus que quelques-uns au fond comme des grains collés dans les rainures, on le remplissait de nouveau avec des hommes frais. On a ainsi rempli la 6ème compagnie cent fois et cent fois d'hommes. Et cent fois on est allé la vider sous la meule. Nous sommes de tout ça les derniers vivants, V. et moi. J'aimerais qu'il lise ces lignes. Il doit faire comme moi le soir : essayer d'oublier.
Jean Giono
« Je ne peux pas oublier », Refus d'obéissance, 1937, Éditions Gallimard.
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