Les pesticides, s'ils ont l'avantage de lutter très efficacement contre
les ravageurs de culture, posent de nombreux problèmes : certains sont
classés « extrêmement dangereux » par l'Organisation mondiale de la santé
(OMS), d'autres sont susceptibles d'agir comme des perturbateurs endocriniens
ou d'affecter les populations d'insectes-clés comme les abeilles.
Tour d'horizon de quelques solutions alternatives :
- certains animaux consomment les « mauvaises herbes » : les poules, les
moutons ou encore les canards qui désherbent les rizières au Japon ;
- la méthode de « confusion sexuelle » consiste à diffuser des phéromones d'insectes nuisibles, ces signaux chimiques qui permettent au mâle et à la femelle de se retrouver : les insectes sont perdus, ce qui réduit le nombre d'accouplements ;
- l'épandage de substances inoffensives activant les défenses naturelles
des plantes (éliciteurs), comme l'acide salicylique, est une technique
récente mais qui prend son essor.