Le Maroni est un fleuve marquant la frontière entre la Guyane, DROM français et région ultrapériphérique (RUP) de l’UE, et le Suriname. Les communautés amérindiennes vivent de part et d’autre du fleuve, tantôt côté surinamien, tantôt côté français. La pratique du territoire ne coïncide pas avec la frontière étatique.
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❯ Pensez à légender le Maroni.
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À l’échelle européenne, le territoire transfrontalier du Maroni est une marge dépendante des aides françaises et européennes (la Guyane bénéficie d’aides supplémentaires, au titre de RUP) en termes de développement et de leurs politiques de coopération transfrontalière. Ce territoire transfrontalier du Maroni est marqué par l’éloignement des deux capitales : Paramaribo et Cayenne, qui disposent d’aéroports internationaux pour sortir de cette marge territoriale. Des axes routiers permettent toutefois de les relier à ce territoire. Deux villes structurent ce territoire : Saint-Laurent-du-Maroni et Albina. C’est depuis ces villes que s’organise la lutte franco-surinamienne contre l’orpaillage illégal le long du Maroni.
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❯ Variez lʼépaisseur des figurés ponctuels en fonction de lʼimportance de lʼélément représenté.
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À une autre échelle, le Maroni est aussi une limite Nords/Suds. La Guyane est plus développée que le Suriname. La coopération transfrontalière se heurte à des activités clandestines : flux migratoires, narcotrafics et orpaillage (dans la zone aurifère qui se trouve au sud du territoire, le long du Maroni).
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❯ Représentez les flux et nʼoubliez pas les inégalités de développement.
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