Au Moyen Âge, la forêt est un espace de ressources, mais
aussi un lieu hors du monde, domaine des ermites, des
exilés et des puissances surnaturelles.
À partir du XIX
e siècle, elle suscite des questionnements
écologiques : l'homme peut-il prendre le pouvoir absolu
sur la nature, au risque de la détruire ? La littérature
contemporaine associe toujours la forêt à la rêverie, au
merveilleux, à tel point qu'elle semble parfois prendre
le pouvoir sur l'homme, lui imposer son rythme, se faire
maîtresse de son imaginaire.
Chrétien de Troyes,
Yvain ou le chevalier au lion, XII
e siècle
George Sand,
« La Forêt de Fontainebleau », 1872
Jean-Claude Mourlevat,
La Rivière à l'envers, 2000
Hélène Dorion,
Mes forêts, 2021