Les progrès des biotechnologies, notamment en séquençage génétique, ont permis de faire de nouvelles découvertes sur l'histoire récente de la lignée humaine.
Comment les données génétiques précisent-elles les relations de parenté entre les espèces humaines les plus récentes ?
Grâce aux progrès continus dans les techniques de séquençage d'ADN, le génome des humains actuels a pu être séquencé entièrement en 2004, puis celui des néandertaliens à partir d'échantillons issus d'une dizaine de fossiles. L'étude comparative de ces génomes très proches a permis de découvrir que les humains modernes partagent une part variable de leur génome avec les néandertaliens selon leur origine géographique, même s'ils sont, malgré tout, de la même espèce.
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Origines du génome des humains actuels selon la région du monde.
Doc. 2
Détermination génétique des dénisoviens
En 2010, le séquençage de l'ADN extrait d'un fossile de phalange humaine découvert en 2008 dans une grotte de l'Altaï, en Russie, et daté de 41 000 ans, révèle que ces individus sont génétiquement distincts des H. sapiens et des H. neanderthalensis. Si leur statut d'espèce se confirme, on parlera d'homme de Denisova. Les analyses ont également montré que l'ancêtre commun des dénisoviens et des néandertaliens est plus récent que l'ancêtre commun des dénisoviens et des humains modernes.
Doc. 3
Relations connues entre les trois dernières espèces humaines
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Cet arbre résume quelques apports des données moléculaires sur les relations entre les trois dernières espèces humaines (représentées chacune par une couleur) ayant existé sur Terre jusqu'à il y a 30 000 ans.
Supplément numérique
Comparez des séquences d'ADN d'H. sapiens et d'H. neanderthalensis avec le logiciel