L'Union européenne représente un marché de 447 millions de personnes. Le marché intérieur européen offre donc de nombreuses possibilités pour les entreprises françaises d'écouler leurs produits. Ce marché est de moins en moins abrité derrière des barrières douanières en raison de la libéralisation croissante des échanges mondiaux.
L'économie française est donc insérée dans un marché mondial. Certaines entreprises françaises sont des géants mondiaux dans leur secteur, comme Renault (automobile), Accor (hôtellerie et tourisme), Axa (assurances), Danone (agroalimentaire).
L'insertion se traduit par une concurrence croissante. Si les entreprises françaises peuvent vendre à l'étranger, l'inverse est vrai aussi. Dans des secteurs comme l'agriculture, la production manufacturière ou certains services (centres d'appel), la concurrence est défavorable à un pays développé à haute protection sociale comme la France. Les entreprises françaises délocalisent ainsi une partie de leurs activités à lʼétranger. Les conséquences sont un taux de chômage élevé, 8,5 % en 2019, particulièrement dans les régions où la population est moins qualifiée que la moyenne.