28 février. Vers midi, le bombardement reprend [...]. J’avale le reste de mon eau-de-vie d’entrée [...]. Bruit infernal qui vous empêche de vous comprendre [...]. Les tranchées sont étroites, les parapets, faits de sacs de terre, sont déchiquetés [...]. Des obus percutants tombent en avant, en arrière de nous. Je reçois un éclat dans le dos. Cela me fait mal [...]. La fusillade fait rage du côté ennemi ; on entend les mitrailleuses cracher et les balles sifflent au-dessus de nos têtes [...]. Je ne vois plus, je ne sens plus, je suis fou furieux [...].
Nuit du 28 février au 1er mars. On peut constater [...] le nombre de cadavres qui gisent et les plaintes nombreuses de blessés [...]. J’ai faim, j’ai soif, j’ai froid aux pieds et un mal de tête de fou [...].
3 mars. Il peut être 9 heures du soir [...]. Les boches1 bombardent [...] car sans doute croient-ils que c’est l’heure du ravitaillement. Un obus éclate à moins de 30 m en avant de nous [...]. On patauge dans la boue jusqu’aux genoux.
Émile Lobbedey, sous-lieutenant, Journal de campagne. 1914-1915, retranscrit par Éric Malvache, 2015.
Exercice 1
1
Décrivez les lieux de vie des soldats.
2
Relevez cinq éléments sur leurs conditions de vie.
3
Décrivez l’esprit de fraternité et de solidarité qui règne entre les soldats.
4
Relevez ce qui indique la violence des combats.
5
À l’aide des documents et de vos connaissances, montrez que la vie des soldats est difficile pendant la Première Guerre mondiale.
Exercice 2
1
Complétez la frise ci-contre avec cinq dates et les évènements correspondants.
2
Sous la forme d’un développement construit d’une vingtaine de lignes, expliquez les transformations de l’Europe à l’issue de la Première Guerre mondiale.
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