► De la compétition à la coopération : le « mille-feuille » des acteurs. L’Union européenne,
l’État (avec les zones de revitalisation rurale), l’échelon régional et local (les collectivités
territoriales) mais aussi la société civile et les acteurs économiques privés participent à la
gestion des territoires ruraux. L’UE soutient massivement l’agriculture française par le biais
d’aides directes (
PAC
, FEDER, FSE, FEADER)
(Doc. 2). Ces différents acteurs sont à l’origine de
projets et d’initiatives à différentes échelles
(Doc. 1). Si leurs objectifs peuvent être communs
– dynamiser des territoires –, la vision d’un même espace rural et de la mise en oeuvre
des objectifs peut faire l’objet de tensions.
►
Une baisse des dotations publiques qui pénalise les territoires. Dans le cadre des fusions
communales, de la réorganisation intercommunale (loi NOTRe de 2015, qui concerne
particulièrement le rural) et de l’évolution des finances locales, les difficultés sont particulièrement
aiguës et les dossiers sensibles pour les territoires du rural isolé, les plus
vulnérables économiquement : connexions aux réseaux (routiers, ferrés, numériques,
etc.), maintien de la présence des services publics (écoles, bureaux de poste, services de
santé, etc.). Ces différents choix d’aménagement questionnent les principes de
cohésion
territoriale
et d’égalité entre les territoires.