IlIIIlIIl Aristote et ses successeurs de l’école péripatéticienne remarquent que le
support : il sera donc décrit comme une « forme de mouvement ».
Au XVIIe siècle, Becher élabore une nouvelle théorie, celle du phlogistique. Elle
explique la combustion de la matière par la libération d’un « élément-flamme »,
un fluide incolore, inodore et impondérable. Ce fluide, le phlogistique, serait un
constituant des matières inflammables, libéré lorsque ces dernières brûlent.
Cependant, cette théorie va être abandonnée au XVIIIe‑siècle, suite aux travaux de Lavoisier et Laplace qui montrent le rôle du dioxygène dans la combustion, pour laisser place à la théorie du calorique : un « fluide subtil », qui s’écoulerait des
corps chauds vers les corps plus froids. Par la suite, Lavoisier met au point un
calorimètre permettant de mesurer la quantité de calorique échangée au cours d’une réaction chimique, et montre que la respiration est une réaction semblable à la combustion, à la différence qu’elle est plus lente et n’émet pas de lumière.
La chaleur sera finalement considérée comme une forme particulière d’énergie :
l’énergie thermique. La thermodynamique, science qui étudie les transferts
de chaleur, mènera à la conception des premiers moteurs à combustion, qui
marqueront le début de la révolution industrielle à la fin du XVIIIe siècle.
Métier
Concepteur(trice) de produits de nutrition sportive :
optimiser la nutrition des athlètes
Interview de Pierre G.
Quelles sont les spécificités de ce métier ?
Je conçois des produits de nutrition et d’hydratation pour les sportifs
d’endurance (triathlons, ultratrails, etc.), à la fois légers, faciles à digérer et
leur permettant un apport des nutriments nécessaires pour maintenir leur
effort. Inventer des emballages légers et pratiques d'utilisation constitue
aussi une des facettes du métier.
Quelles sont les qualités requises ?
Bien connaître les besoins nutritionnels des sportifs et suivre les avancées
de la recherche en matière de nutrition et d’hydratation, afin de proposer
des produits toujours mieux adaptés aux besoins et aux attentes des
athlètes.
Quels sont les meilleurs moments dans ce métier ?
Le test des produits par les sportifs, qui permet d’avoir leur avis sur le goût,
la texture et le gain de performance.
Comment y accéder ?
Classes
préparatoires BCPST ou licence puis
une école d’ingénieur en agronomie/
agroalimentaire (bac + 5).
Salaire indicatif en début de carrière : environ 3 000 € par
mois.
Ressource complémentaire
Cliquez ici pour pour retrouver plus d’informations sur
ce métier.
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