Philosophie Terminale

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SECTION 1 • Le roseau pensant
Ch. 1
La conscience
Ch. 2
L’inconscient
Ch. 3
Le temps
Ch. 4
La raison
Ch. 5
La vérité
SECTION 2 • Le fils de Prométhée
Ch. 6
La science
Ch. 7
La technique
Ch. 9
Le travail
SECTION 3 • L’animal politique
Ch. 10
La nature
Ch. 11
Le langage
Ch. 12
L’État
Ch. 13
Le devoir
SECTION 4 • L’ami de la sagesse
Ch. 14
La justice
Ch. 15
La religion
Ch. 16
La liberté
Ch. 17
Le bonheur
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Chapitre 8

Repères - Glossaire

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Repères


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Abstrait / Concret
Il s'agit de deux niveaux différents dans la considération de la réalité. Ce qui est abstrait relève d'une séparation opérée par l'intelligence des qualités des êtres, considérées pour elles‑mêmes, universellement et hors de tout objet singulier, comme la grandeur, la liberté ou la couleur jaune. Ce qui est concret est ce dont l'existence est constatable et connaissable par l'expérience sensible. Cela concerne donc les objets singuliers, tels qu'un homme, une action ou un paysage.

La connaissance abstraite procède pour l'essentiel de la perception concrète, et donc lui succède. Par exemple, l'enfant perçoit d'abord deux bonbons, deux voitures, deux carottes, puis finira par accéder à l'idée du nombre deux. Les réalités mathématiques sont des notions abstraites.

En art, le préjugé réaliste veut que les arts plastiques (peinture, sculpture) représentent la réalité concrète. À partir de 1910, les artistes s'affranchissent de cette contrainte. Ils revendiquent la même liberté que les musiciens qui ne représentent rien mais composent avec des éléments sonores. La peinture va s'éloigner progressivement des modèles, dans les couleurs – ce qui donnera naissance au fauvisme – comme dans les formes – ce dont témoigne le cubisme. Le XXe siècle verra se développer de grandes oeuvres abstraites : Paul Klee, Vassily Kandinsky, Kasimir Malevitch, Mark Rothko, etc. On parle d'art abstrait et d'art figuratif.
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Concept / Image / Métaphore
Les trois termes concernent la représentation mentale d'une réalité.

Le concept est une représentation intellectuelle qui regroupe les caractères nécessaires pour comprendre la nature de ce qui est pensé.
Par exemple, l'homme est un animal raisonnable ; le triangle est la figure formée par l'intersection de trois droites.

L'image est la représentation des qualités sensibles d'une chose ; elle peut être mentale ou matérielle (il s'agit alors d'une image fabriquée ou produite par la nature).
Par exemple, l'homme de Vitruve de Léonard de Vinci est l'image que l'on peut donner de l'homme. Une image peut être à la fois mentale et matérielle. Ainsi, le triangle imaginé à l'esprit est une image mentale, celui que trace le professeur au tableau est une image matérielle.

La métaphore est la représentation que l'homme peut se faire d'une réalité en lui prêtant, par analogie, les qualités d'une autre réalité. Elle est à prendre au sens figuré.

Par exemple, l'homme est une poussière d'étoile ; la voile du navire griffait son triangle sur le ciel.
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Glossaire


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Art
Il s'agit d'abord de l'activité fabricatrice de l'homme, productrice d'objets (artefacts), par opposition aux produits de la nature. En ce sens, elle regroupe l'esthétique et la technique. Depuis le XVIIIe siècle, le mot « art » est réservé davantage aux beaux‑arts et se distingue par sa dimension créatrice et désintéressée. L'art est l'expression de l'humanité dans toutes ses dimensions. Il se révèle pleinement nécessaire, et pourtant il ne peut pas être qualifié d'utile, au sens productif du terme.
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Beau (Le)
Cette notion désigne tout ce dont la représentation procure un sentiment de plaisir désintéressé. En esthétique, le beau s'attache à l'oeuvre qui suscite un plaisir intérieur, un sentiment, une émotion. Ses critères sont variables, même si l'accord des esprits se réalise largement. Il est question de consensus.
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Esthétique (L')
À l'origine, il s'agit de l'analyse de la vie sensible (aisthésis signifie la sensation en grec). C'est ainsi que la définit Baumgarten en 1750. L'esthétique devient ensuite la science du beau ou la philosophie des beaux‑arts. Le passage d'une signification à l'autre s'effectue chez Kant.
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Génie
En art comme en science, il se définit d'abord comme un don créateur. Le mot lui‑même renvoie à une qualité innée et peu élucidée. Le génie se caractérise, dans son regard et son expression, par sa radicale nouveauté par rapport aux précédentes formes de représentation, changeant ainsi la vision des autres hommes. Kant parle donc d'une « originalité exemplaire ». Nietzsche, quant à lui, pense qu'il est le résultat d'un travail totalement déterminé.
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Goût
Ce terme désigne d'abord le sens qui permet d'analyser et d'apprécier les saveurs des aliments. Dans un sens plus figuré, il correspond à la faculté de juger en art, en particulier au XVIIIe siècle. Par la suite, le jugement esthétique sera davantage convoqué ; le goût prendra alors un sens plus subjectif pour désigner les préférences d'un individu ou d'une époque.
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Sublime
Cette notion esthétique ancienne revêt de nouvelles significations dans la période préromantique, en particulier chez Burke et Kant. Pour le premier, le sublime est une tension entre un danger éloigné et la fascination qu'il exerce, il est une « terreur délicieuse ». Pour le second, le sublime tient en la faculté de l'esprit à prendre conscience de l'illimité : « est sublime ce en comparaison de quoi tout le reste est petit ».

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