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A
Introduction aux nombres complexes : équation de Bombelli
Objectif : On souhaite utiliser une formule permettant de déterminer une solution de l'équation (1):x3−15x−4=0, appelée équation de Bombelli.
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Crédits : Biblioteca Europea di Informazione e Cultura / Wikimedia
Couverture de L'Algebra de Rafael Bombelli
Partie A : Résolution graphique
1
À l'aide de la calculatrice ou de GeoGebra, conjecturer graphiquement le nombre de solutions de l'équation (1).
GeoGebra
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2
Déterminer graphiquement la solution entière obtenue et vérifier ce résultat par le calcul.
Partie B : Résolution algébrique
1
On s'intéresse au cas général.
Soient p et q deux nombres réels et l'équation (2):x3+px+q=0 (appelée équation de Cardan).
a) Pour cette question uniquement, on pose q=0.
Résoudre dans R l'équation x3+px=0 en fonction de p.
Factoriser l'expression x3+px et utiliser la propriété A×B=0⇔A=0 ou B=0.
Aide
b) On reprend le cas général.
Déterminer les limites en +∞ et en −∞ de la fonction f définie sur R par f(x)=x3+px+q.
c) En déduire que l'équation de Cardan admet au moins une solution réelle.
2
Cardan a démontré que lorsque 4q2+27p3⩾0, toute équation de la forme x3+px+q=0 admet au moins une solution réelle de la forme :
x0=3−2q−4q2+27p3+3−2q+4q2+27p3.
a) Dans le cas de l'équation (1), quelles sont les valeurs de p et q ?
Quel problème survient lors de l'application de la formule de Cardan ?
b) Pour résoudre cette équation, Bombelli a imaginé un nombre qui n'est ni un nombre positif, ni un nombre négatif, mais dont le carré est égal à −1. Il le nomma « plus de moins » (en italien più di meno). On le note
provisoirement −1. On a ainsi, (−1)2=−1.
Exprimer la solution x0 obtenue dans la question précédente en fonction de −1.
c) Après avoir développé (2−−1)3 puis (2+−1)3, déterminer une solution entière de l'équation de Bombelli.
Développer en
utilisant (−1)2=−1.
Aide
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Bilan
En calculant (−1)2 de deux manières différentes et en utilisant les propriétés usuelles de calcul, justifier que cette écriture conduit à une absurdité.
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Histoire des maths
Raffaele Bombelli (1526‑1573) et Girolamo Cardano (1501‑1576), mathématiciens italiens de la Renaissance, se sont risqués à percer le « mystère et les secrets des équations du troisième degré ».
Bien des notations ont été proposées pour la quantité « imaginaire » −1. Euler décidera en 1777 d'introduire pour lui‑même le symbole i (comme imaginaire) et donc d'écrire i×i=−1. En 1831, Gauss reprendra la notation pour conforter son idée d'en faire des « nombres complexes » et Cauchy fera plus tard de même.
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B
Résolution dans C d'une équation du second degré à coefficients réels
Objectif : On souhaite déterminer les racines dans C du polynôme P défini, pour tout z∈C, par P(z)=z2−4z+13.
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1
Le polynôme P admet‑il des racines réelles ? Justifier.
2
a) Justifier que l'on peut écrire, pour tout nombre complexe z, P(z)=(z−2)2+9.
b) Calculer (3i)2 et en déduire une factorisation dans C du polynôme P en produit de polynômes du premier degré.
On utilise l'identité remarquable a2−b2=(a−b)(a+b) valable pour tous complexes a et b.
Aide
c) Déterminer dans C les racines du polynôme P.
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Bilan
1.Pour trois réels a, b et c avec a=0, déterminer une méthode de résolution des équations de la forme az2+bz+c=0 pour lesquelles le discriminant Δ est strictement négatif.
2.Que peut‑on en conclure pour les équations du second degré à coefficients réels dans C ?
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C
Équation polynomiale de degré 4
Objectif : Factoriser dans C un polynôme de degré n.
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Notons P le polynôme défini, pour tout z∈C, par P(z)=z4−3z3−9z2+63z−52.
Pour atteindre l'objectif de cette activité, il faut d'abord déterminer les racines de P.
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1
a) Vérifier que 1 est une racine de P.
b) Justifier qu'il existe un polynôme Q de degré 3 tel que, pour tout z∈C, P(z)=(z−1)Q(z).
c) Vérifier que, pour tout z∈C, on a Q(z)=z3−2z2−11z+52.
2
Montrer que si le nombre complexe α est une racine de Q, alors son conjugué α est aussi une racine de Q.
On suppose que Q(α)=0 et on calcule Q(α) en utilisant les propriétés du conjugué.
Aide
3
a) À l'aide de la calculatrice, déterminer un entier k tel que Q(k)=0.
b) Déterminer le polynôme R de degré 2 tel que, pour tout z∈C, Q(z)=(z−k)R(z).
On pourra écrire R sous la forme R(z)=az2+bz+c puis développer (z−k)R(z) et procéder à une identification des coefficients.
Aide
4
a) Déterminer les racines de R puis factoriser ce polynôme.
b) En déduire une factorisation de P uniquement en produit de polynômes de degré 1.
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Bilan
Dans C, un polynôme P de degré n non nul peut toujours être factorisé en produit de facteurs de degré 1. Conjecturer le nombre de facteurs d'un tel polynôme P. Quel est le nombre maximal de racines distinctes que peut avoir P ?
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