DYS
Définition
- La proposition subordonnée circonstancielle est introduite par une conjonction de subordination qui lui donne son sens.
- Elle peut presque toujours être déplacée ou supprimée. C’est un complément de phrase.
> Quand tu auras fini, tu pourras venir m’aider.
> Tu pourras venir m’aider quand tu auras fini.
> Tu pourras venir m’aider.
> Tu pourras venir m’aider quand tu auras fini.
> Tu pourras venir m’aider.
- Elle apporte des informations sur les circonstances dans lesquelles se déroule l’action exprimée par le verbe de la proposition principale. Elle occupe donc la fonction de complément circonstanciel.
Circonstances | Conjonctions | Exemples |
Temps | simultanéité : quand, lorsque, pendant que, tandis que, alors que... antériorité : jusqu’à ce que, en attendant que, étant donné que... postériorité : après que, dès que... | Viens quand tu peux. Pars avant qu'il arrive. Viens après que tu as terminé. |
Cause | comme, parce que, puisque, vu que, étant donné que... | Comme elle voulait te voir, elle est venue. |
But |
| Viens pour qu’elle puisse te voir. Pars, de peur qu'il ne nous surprenne. |
Conséquence |
| Elle chantait si bien que j'en ai pleuré. Il fait tellement froid que la route est gelée. Le gâteau est trop chaud pour qu'on mange. |
Hypothèse ou condition |
| Si tu viens ce soir, tu la verras. Viens, à moins que tu ne veuilles pas la voir. |
Opposition ou concession | alors que, même si... bien que (+ subj.) quand bien même (+ cond.) | Viens, même s'il est tard. Quand bien même tu aurais raison, je ne t'écouterais pas. |
- Les conjonctions exprimant l’antériorité et le but sont suivies du subjonctif, car l’action n’est pas encore réalisée.
> Avant que tu viennes
> Pour que tu viennes
> Pour que tu viennes
- Les conjonctions exprimant la postériorité sont suivies de l’indicatif, car l’action a déjà été réalisée (elle est donc certaine).
> Après que tu es venu
> Dès que tu es parti
> Dès que tu es parti
- Les conjonctions avant que, de peur que, de crainte que, à moins que peuvent être suivies du mot ne, qui n’a pas de valeur négative (on parle de ne explétif).
> Avant que tu ne viennes
> De peur que tu n’oublies
> De peur que tu n’oublies
- Une proposition subordonnée circonstancielle de but ne peut pas avoir le même sujet que la proposition principale.
- Si peut aussi introduire une proposition subordonnée interrogative indirecte.
> Je me demande si tu viendras.
- La proposition subordonnée circonstancielle de conséquence est toujours placée après la proposition principale. Elle peut être introduite par un adverbe d’intensité placé dans la proposition principale (si, tellement, tant, assez, trop).
- L’opposition met en parallèle deux faits qui s’opposent.
> Je suis grande alors que mes parents sont petits.
- La concession marque la contradiction entre ce qui aurait dû se produire (ce que l’on attendait) et ce qui se produit réellement.
> Bien qu’il pleuve, il est parti courir.
> Je l'ai noté pour que je n'oublie pas. : Je l'ai noté pour ne pas oublier.
(Voir p. 445 pour les mots de coordination et de subordination,
p. 480 pour le subjonctif,
et p. 459 pour les propositions subordonnées complétives)
> Je l'ai noté pour que je n'oublie pas. : Je l'ai noté pour ne pas oublier.
(Voir p. 445 pour les mots de coordination et de subordination,
p. 480 pour le subjonctif,
et p. 459 pour les propositions subordonnées complétives)