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Rappels de première
Algèbre et géométrie
Ch. 1
Combinatoire et dénombrement
Ch. 2
Vecteurs, droites et plans de l’espace
Ch. 3
Orthogonalité et distances dans l’espace
Analyse
Ch. 4
Suites
Ch. 5
Limites de fonctions
Ch. 6
Continuité
Ch. 7
Compléments sur la dérivation
Ch. 8
Logarithme népérien
Ch. 9
Fonctions trigonométriques
Ch. 10
Primitives - Équations différentielles
Ch. 11
Calcul intégral
Probabilités
Ch. 12
Loi binomiale
Ch. 13
Sommes de variables aléatoires
Ch. 14
Loi des grands nombres
Annexes
Exercices transversaux
Grand Oral
Apprendre à démontrer
Cahier d'algorithmique et de programmation
Chapitre 4
Synthèse
Exercices de synthèse
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Devoir maison
[Calculer, Raisonner.] D'après bac S, Centres étrangers, juin 2003
Soit (un) la suite définie, pour tout entier n⩾1, par un=2nn2.
1. Pour tout entier n⩾1, on pose vn=unun+1.
a. Montrer que n→+∞limvn=21.
b. Montrer que, pour tout entier n⩾1, vn>21.
c. Déterminer le plus petit entier n0 tel que, pour tout n⩾n0, vn⩽43.
d. En déduire que, pour tout n⩾n0, un+1⩽43un.
2. Pour tout entier n⩾5 on pose Sn=k=5∑nuk=u5+u6+…+un.
a. Montrer par récurrence que, pour tout entier n⩾5 :
un⩽(43)n−5u5.
b. Montrer que, pour tout entier n⩾5 :
Sn⩽[1+43+(43)2+…+(43)n−5]u5.
c. En déduire que, pour tout entier n⩾5, Sn⩽4u5.
3. Montrer que la suite (Sn) est croissante et en déduire qu'elle converge.
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[Chercher, Communiquer.] D'après bac S, Nouvelle Calédonie, novembre 2013
Suites mêlées
Soient (un) et (vn) deux suites définies par u0=2, v0=10 et, pour tout entier naturel n :
un+1=32un+vn et vn+1=4un+3vn.
1.a. Montrer que, pour tout entier naturel n : vn+1−un+1=125(vn−un).
b. Pour tout entier naturel n, on pose wn=vn−un.
Montrer que, pour tout entier naturel n, wn=8(125)n.
2.a. Montrer que la suite (un) est croissante et que la suite (vn) est décroissante.
b. Montrer que, pour tout entier naturel n, on a : un⩽10 et vn⩾2.
c. En déduire que les suites (un) et (vn) convergent.
3. Montrer que les suites (un) et (vn) ont la même limite.
4.a. Montrer que la suite (tn) définie, pour tout entier naturel n, par tn=3un+4vn est constante.
b. En déduire que la limite commune des suites (un) et (vn) est 746.
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[Raisonner, Calculer.]
Soient (Sn) et (Tn) deux suites définies, pour tout entier naturel n, par : Sn=k=0∑n3k1=1+31+…+3n1 et Tn=k=0∑n3kk=31+322+…+3nn.
1.a. Pour tout entier naturel n, exprimer Sn en fonction de n.
b. En déduire n→+∞limSn.
2.a. Montrer que la suite Tn est croissante.
b. Montrer que, pour tout entier naturel n, Tn+1=3Sn+Tn.
c. Montrer par récurrence que, pour tout entier n⩾1, Tn⩽1.
d. En déduire que la suite Tn converge vers un réel ℓ.
e. On admet que ℓ vérifie ℓ=3ℓ+23. Déterminer ℓ.
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[Calculer, Modéliser.] D'après bac S, Centres étrangers, juin 2018
Un détaillant en fruits et légumes étudie l'évolution de ses ventes de melons afin de pouvoir anticiper ses commandes.
Le détaillant réalise une étude sur ses clients. Il constate que :
parmi les clients achetant un melon une semaine donnée, 90 % d'entre eux achètent un melon la semaine suivante ;
parmi les clients n'achetant pas de melon une semaine donnée, 60 % d'entre eux n'achètent pas de melon la semaine suivante.
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On choisit au hasard un client ayant acheté un melon au cours de la semaine 1 et, pour n⩾1, on note An l'événement : « le client achète un melon au cours de la semaine n » et pn=P(An). On a ainsi p1=1.
1. Démontrer que, pour tout entier n⩾1, pn+1=0,5pn+0,4.
2.a. Montrer par récurrence que, pour tout entier n⩾1, pn>0,8.
b. Démontrer que la suite (pn) est décroissante.
c. La suite (pn) est‑elle convergente ?
3. On pose pour tout entier n⩾1, vn=pn−0,8.
a. Démontrer que (vn) est une suite géométrique dont on donnera le premier terme v1 et la raison.
b. Exprimer vn en fonction de n. En déduire que, pour tout n⩾1, pn=0,8+0,2×0,5n−1.
c. Déterminer la limite de la suite (pn).
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[Calculer, Communiquer.]
Suite arithmético-géométrique
Soient a et b deux réels tels que a=0, a=1 et b=0.
On considère la suite (un) de premier terme u0∈R et définie, pour tout entier naturel n, par un+1=aun+b.
1. Résoudre dans R l'équation x=ax+b.
On note α la solution de cette équation.
2. Montrer que la suite (vn) définie, pour tout entier naturel n, par vn=un−α est géométrique.
3. Exprimer alors vn et un en fonction de u0, n, a et b.
4. Suivant les valeurs de a, discuter de la convergence de la suite (un).
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[Calculer, Modéliser.] D'après bac S, Polynésie, juin 2018
Un lapin se déplace dans un terrier composé de trois galeries, notées A, B et C, dans chacune desquelles il est confronté à un stimulus particulier. À chaque fois qu'il est soumis à un stimulus, le lapin reste dans la galerie où il se trouve ou change de galerie. Cela constitue une étape.
Pour tout entier naturel n, on note an (respectivement bn et cn) la probabilité de l'événement : « Le lapin est dans la galerie A (respectivement B et C) à l'étape n ».
À l'étape n=0, le lapin est dans la galerie A.
Une étude antérieure des réactions du lapin face aux différents stimuli permet de modéliser ses déplacements par le système suivant :
L'objectif de cet exercice est d'estimer dans quelle galerie le lapin a la plus grande probabilité de se trouver à long terme.
1. Pour tout entier naturel n, on pose un=an−cn.
a. Démontrer que la suite (un) est géométrique en précisant sa raison.
b. Exprimer un en fonction de n.
2. Pour tout entier naturel n, on pose vn=bn−74.
a. Expliquer pourquoi, pour tout entier naturel n, an+bn+cn=1 et en déduire que, pour tout entier naturel n, vn+1=−61vn.
b. Exprimer vn en fonction de n.
3. En déduire que pour tout entier naturel n, on a : an=143+21(31)n+72(−61)n, bn=74−74(−61)n et cn=143−21(31)n+72(−61)n.
4. Que peut‑on en déduire sur la position du lapin après un très grand nombre d'étapes ?
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[Représenter.] D'après bac S, Polynésie, septembre 2017
Au début de l'an 2000, on comptait 300 tortues vivant sur une île.
Une étude a permis de modéliser ce nombre de tortues par la suite (un) définie par u0=0,3 et, pour tout entier naturel n, un+1=0,9un(1−un) où, pour tout entier naturel n, un modélise le nombre de tortues, en milliers, au début de l'année 2000+n.
1. Calculer, dans ce modèle, le nombre de tortues au début de l'année 2001 puis de l'année 2002.
2. On admet que, pour tout entier naturel n, un et 1−un appartiennent à l'intervalle [0;1].
a. Montrer que, pour tout entier naturel n : 0⩽un+1⩽0,9un.
b. Montrer que, pour tout entier naturel n : 0⩽un⩽0,3×0,9n.
c. Déterminer la limite de la suite (un). Que peut‑on en conclure sur le devenir de cette population de tortues ?
3. Des études permettent d'affirmer que si le nombre de tortues à une date donnée est inférieur au seuil critique de 30 individus, alors l'espèce est menacée d'extinction.
On souhaite qu'à la fin de son exécution, l'algorithme ci contre calcule la dernière année avant laquelle il restera au moins 30 tortues. Recopier
et compléter cet algorithme afin qu'il satisfasse cette exigence.
u←0,3n←0Tant que …:…Fin Tant que
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[Représenter, Modéliser.] D'après bac S, Amérique du Nord, mai 2018
Un scooter radiocommandé se déplace en ligne droite à la vitesse constante de 1 m·s−1. Il est poursuivi par un chien qui se déplace à la même vitesse.
On représente la situation vue de dessus dans un repère orthonormé du plan d'unité 1 mètre. L'origine de ce repère est la position initiale du chien. Le scooter est représenté par un point appartenant à la droite d'équation x=5. Il se déplace sur cette droite dans le sens des ordonnées croissantes.
La situation est représentée par le graphique ci‑dessous.
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À l'instant initial, le scooter est représenté par le point S0. Le chien qui le poursuit est représenté par le point M0. On considère qu'à chaque seconde, le chien s'oriente instantanément en direction du scooter et se déplace en ligne droite sur une distance de 1 mètre.
Ainsi, à l'instant initial, le chien s'oriente en direction du point S0, et une seconde plus tard il se trouve un mètre plus loin au point M1.
À cet instant, le scooter est au point S1. Le chien s'oriente en direction de S1 et se déplace en ligne droite en parcourant 1 mètre, et ainsi de suite.
On modélise alors les trajectoires du chien et du scooter par deux suites de points notées (Mn) et (Sn).
Au bout de n secondes, les coordonnées du point Sn sont (5;n).
On note (xn;yn) les coordonnées du point Mn.
1. Reproduire le graphique et construire les points M2 et M3.
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2. On note dn la distance entre le chien et le scooter n secondes après le début de la poursuite.
On a donc dn=MnSn.
Calculer d0 et d1.
3. Justifier que le point M2 a pour coordonnées : (1+174;171).
4. On admet que, pour tout entier naturel n :
⎩⎪⎪⎨⎪⎪⎧xn+1=xn+dn5−xnyn+1=yn+dnn−yn
a. Le tableau ci‑dessous, obtenu à l'aide d'un tableur, donne les coordonnées des points Mn et Sn ainsi que la distance dn en fonction de n.
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Quelles formules doit‑on écrire dans les cellules B4, C4 et F4 et recopier vers le bas pour remplir les colonnes B, C et F ?
b. On admet que la suite (dn) est strictement décroissante. Justifier que cette suite est convergente et conjecturer sa limite à l'aide du tableau.
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[Raisonner, Modéliser.] Soit (kn) la suite dont la succession des valeurs est une fois 1, deux fois 2, trois fois 3, etc. (c'est‑à‑dire k0=1, k1=k2=2, k3=k4=k5=3, etc.)
Montrer que n→+∞limkn=+∞.
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Approfondissement
Deux suites (un) et (vn) définies pour tout entier naturel n sont dites adjacentes lorsque l'une est croissante, l'autre est décroissante et que n→+∞lim(un−vn)=0.
Nous allons démontrer que si (un) et (vn) sont deux suites adjacentes, alors elles convergent et elles ont toutes les deux la même limite.
Pour cela, considérons deux suites (un) et (vn) telles que, quitte à inverser les rôles, (un) est croissante, (vn) est décroissante et n→+∞lim(un−vn)=0.
1.a. Montrer que la suite (vn−un) est décroissante.
b. En déduire que, pour tout entier naturel n, on a un⩽vn.
2. Nous allons à présent montrer que (un) converge.
a. Prouver que la suite (un) est majorée.
b. En déduire que la suite (un) converge.
Avec un raisonnement analogue, on montre de même que la suite (vn) converge.
3. Nous allons à présent montrer que les deux suites convergent vers la même limite.
Pour cela, notons n→+∞limun=ℓ et n→+∞limvn=ℓ′. a. Grâce aux opérations sur les limites, déterminer n→+∞lim(un−vn).
b. En déduire que ℓ=ℓ′.
4. Soient (un) et (vn) deux suites définies pour tout entier n⩾1 par :
un=k=0∑nk!1=0!1+1!1+2!1+…+n!1 et vn=un+n!×n1 où k!=1×2×…×k et, par convention 0!=1. a. Montrer que les suites (un) et (vn) sont adjacentes.
b. Grâce à la calculatrice, déterminer une valeur approchée à 10−6 près de la limite commune de ces deux suites.
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101
Approfondissement
Méthode de Newton
Soit f une fonction définie et dérivable sur un intervalle I et telle que f′ ne s'annule pas sur I. On note Cf sa courbe représentative dans un repère orthogonal. On admet que l'équation f(x)=0 admet une unique solution α sur I dont on cherche à déterminer une approximation. Soit x0 un nombre réel de I.
Pour tout entier naturel n, xn+1 est l'abscisse du point d'intersection de l'axe des abscisses avec la tangente à Cf au point d'abscisse xn.
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1. Montrer que, pour tout entier naturel n : xn+1=xn−f′(xn)f(xn).
2. Soit f la fonction définie sur ]0;+∞[ par f(x)=x2−2. On pose x0=2.
a. Montrer que pour tout entier naturel n, on a : xn+1=2xnxn2+2.
b. Soit g la fonction définie sur ]0;+∞[ par g(x)=2xx2+2. Étudier les variations de la fonction g.