Ce document est actuellement projeté sur le côté de votre écran.
Dans cette partie, on considère un nombre complexe z non nul et M le point d'affixe z=x+iy où x et y sont réels. On note α=arg(z)+k×2π (k∈Z).
Ce document est actuellement projeté sur le côté de votre écran.
A
Formes trigonométriques
Ce document est actuellement projeté sur le côté de votre écran.
Propriété
Pour tout nombre complexe non nul z=x+iy, où x et y sont réels, on a x=∣z∣cos(α) et y=∣z∣sin(α).
De plus, z=∣z∣(cos(α)+isin(α)) où α=arg(z)+k×2π (k∈Z).
Le zoom est accessible dans la version Premium.
Ce document est actuellement projeté sur le côté de votre écran.
Remarque
Lorsque z=0, on a : cos(α)=∣z∣x et sin(α)=∣z∣y.
Ce document est actuellement projeté sur le côté de votre écran.
Démonstration
On a u⋅OM=∥u∥×OM×cos(u;OM)=1×∣z∣×cos(α).
Or le repère est orthonormé donc u⋅OM=1×x+0×y=x. Ainsi, x=∣z∣cos(α).
De plus, v⋅OM=∥v∥×OM×cos(v;OM)=1×∣z∣×sin(u;OM)=∣z∣×sin(α)
Or v⋅OM=0×x+1×y=y donc y=∣z∣sin(α).
Donc z=x+iy=∣z∣cos(α)+i∣z∣sin(α)=∣z∣(cos(α)+isin(α)).
Ce document est actuellement projeté sur le côté de votre écran.
Définition
Tout nombre complexe z=0 s'écrit sous la forme z=∣z∣(cos(α)+isin(α)) appelée forme trigonométrique de z.
Ce document est actuellement projeté sur le côté de votre écran.
Remarque
Un nombre complexe z=0 admet une infinité de formes trigonométriques ∣z∣(cosθ+isinθ), où θ=α+k×2π (k∈Z).
Ce document est actuellement projeté sur le côté de votre écran.
Exemple
z=2[cos(−4π)+isin(−4π)] est une forme trigonométrique de z=2−i2.
Ce document est actuellement projeté sur le côté de votre écran.
Propriété
Pour tous nombres complexes z et z′ non nuls, on a : z=z′⇔{∣z∣=∣z′∣arg(z)=arg(z′)+k×2π(k∈Z)
Ce document est actuellement projeté sur le côté de votre écran.
Remarque
Autrement dit, z et z′ sont égaux si, et seulement si, ils ont le même module et le même argument à 2π près.
Ce document est actuellement projeté sur le côté de votre écran.
Démonstration
On suppose que z=z′. Alors, ∣z∣=∣z′∣ et arg(z)=arg(z′)+k×2π (k∈Z).
Réciproquement, on suppose que ∣z∣=∣z′∣ et arg(z)=arg(z′)+k×2π=α+k×2π (k∈Z).
Alors, z=∣z∣(cos(α)+isin(α))=∣z′∣(cos(α)+isin(α))=z′.
Ce document est actuellement projeté sur le côté de votre écran.
Propriétés (Formules d'addition)
Pour tous réels a et b, on a :
1.cos(a+b)=cos(a)cos(b)−sin(a)sin(b) et cos(a−b)=cos(a)cos(b)+sin(a)sin(b).
2.sin(a+b)=sin(a)cos(b)+cos(a)sin(b) et sin(a−b)=sin(a)cos(b)−cos(a)sin(b).
Ce document est actuellement projeté sur le côté de votre écran.
Démonstration
1. Soient a et b deux réels et on définit dans le plan complexe les points M1(cos(a)+isin(a)) et M2(cos(b)+isin(b)) appartenant au cercle trigonométrique.
Ainsi, OM1=OM2=1 et (u;OM1)=arg(zM1)+k×2π=a+k×2π (k∈Z), (u;OM2)=arg(zM2)+k×2π=b+k×2π (k∈Z).
On a (OM1;OM2)=(u;OM2)−(u;OM1)+k×2π=b−a+k×2π (k∈Z).
On obtient donc cos(OM1;OM2)=cos(b−a)=cos(−(a−b))=cos(a−b).
D'une part, OM1⋅OM2=OM1×OM2×cos(OM1;OM2)=cos(a−b) et, d'autre part, le repère étant orthonormé, OM1⋅OM2=cos(a)cos(b)+sin(a)sin(b).
D'où cos(a−b)=cos(a)cos(b)+sin(a)sin(b).
Par ailleurs, cos(a+b)=cos(a−(−b))=cos(a)cos(−b)+sin(a)sin(−b)
soit cos(a+b)=cos(a)cos(b)−sin(a)sin(b) puisque cos(−b)=cos(b) et sin(−b)=−sin(b).
2. Pour tout réel x, cos(x)=sin(2π−x) et sin(x)=cos(2π−x).
Pour tous réels a et b, sin(a+b)=cos(2π−(a+b))=cos((2π−a)−b)=cos(2π−a)cos(b)+sin(2π−a)sin(b)=sin(a)cos(b)+cos(a)sin(b).
Pour tous réels a et b, sin(a−b)=sin(a+(−b))=sin(a)cos(−b)+cos(a)sin(−b)=sin(a)cos(b)−cos(a)sin(b).
Ce document est actuellement projeté sur le côté de votre écran.
Remarque
Si u, v et w sont trois vecteurs non nuls, on admet la relation de Chasles des angles orientés :
(u;w)=(u;v)+(v;w)+k×2π (k∈Z) et (v;u)=−(u;v)+k×2π (k∈Z).
Ce document est actuellement projeté sur le côté de votre écran.
Propriétés (Formules de duplication)
Pour tout réel a, on a : 1.cos(2a)=cos2(a)−sin2(a)=2cos2(a)−1=1−2sin2(a) 2.sin(2a)=2sin(a)cos(a)
Ce document est actuellement projeté sur le côté de votre écran.
Ce document est actuellement projeté sur le côté de votre écran.
Propriétés
Pour tous nombres complexes non nuls z et z′ et pour tout entier naturel n, on a : 1.arg(z)=−arg(z)+k×2π et arg(−z)=arg(z)+π+k×2π avec k∈Z.
2.arg(z×z′)=arg(z)+arg(z′)+k×2π et arg(zn)=narg(z)+k×2π avec k∈Z.
3.arg(z′z)=arg(z)−arg(z′)+k×2π avec k∈Z.
Ce document est actuellement projeté sur le côté de votre écran.
Remarque
L'égalité 2. est en réalité vraie pour tout n∈Z.
Ce document est actuellement projeté sur le côté de votre écran.
Ce document est actuellement projeté sur le côté de votre écran.
Application et méthode - 3
Ce document est actuellement projeté sur le côté de votre écran.
Énoncé
1. Déterminer la forme algébrique du nombre complexe z=4[cos(32π)+isin(32π)].
2. Déterminer une forme trigonométrique du nombre complexe z′=−5−5i3.
Ce document est actuellement projeté sur le côté de votre écran.
Méthode
1. Pour passer d'une forme trigonométrique à la forme algébrique d'un nombre complexe, on doit déterminer les valeurs de cos(α) et sin(α) puis on développe.
2. Pour passer de la forme algébrique à une forme trigonométrique d'un nombre complexe non nul, on doit :
calculer le module de z ;
calculer cos(α)=∣z∣x et sin(α)=∣z∣y ;
obtenir une valeur de α correspondant.
Ce document est actuellement projeté sur le côté de votre écran.
Solution
1. On sait que cos(32π)=−21 et sin(32π)=23.
Donc z=4(−21+i23)=−2+2i3.
2. On a ∣z′∣=(−5)2+(−53)2=10.
De plus, cos(α)=∣z∣x=−105=−21 et sin(α)=−1053=−23.
Donc α=−32π convient.
Une forme trigonométrique de z est donc : z=10[cos(−32π)+isin(−32π)].
Ce document est actuellement projeté sur le côté de votre écran.
Définition
Tout nombre complexe z=0 s'écrit sous une de ses formes exponentiellesz=∣z∣eiα, où α=arg(z)+k×2π (k∈Z).
Ce document est actuellement projeté sur le côté de votre écran.
Propriété
Soient z et z′ deux nombres complexes non nuls tels que z=∣z∣eiα et z′=∣z′∣eiα′.
Alors z×z′=∣z∣×∣z′∣×ei(α+α′), pour tout n∈N, zn=∣z∣neniα et z′z=∣z′∣∣z∣ei(α−α′).
Ce document est actuellement projeté sur le côté de votre écran.
Ce document est actuellement projeté sur le côté de votre écran.
Application et méthode - 5
Ce document est actuellement projeté sur le côté de votre écran.
Énoncé
Exprimer cos3(x) en fonction d'une somme de cosinus de la forme cos(nx), où n∈N. On dit que l'on linéarisecos3(x).
Ce document est actuellement projeté sur le côté de votre écran.
Méthode
Pour linéariser, il faut se servir des formules d'Euler, puis développer.
On utilise ensuite les propriétés opératoires sur les exponentielles complexes, puis on utilise de nouveau les formules d'Euler.
Ce document est actuellement projeté sur le côté de votre écran.
Solution
D'après les formules d'Euler, on a : cos(x)=2eix+e−ix.
Donc : cos3(x)=(2eix+e−ix)3