Philosophie Terminale

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SECTION 1 • Le roseau pensant
Ch. 1
La conscience
Ch. 2
L’inconscient
Ch. 3
Le temps
Ch. 4
La raison
Ch. 5
La vérité
SECTION 2 • Le fils de Prométhée
Ch. 6
La science
Ch. 7
La technique
Ch. 8
L’art
Ch. 9
Le travail
SECTION 3 • L’animal politique
Ch. 10
La nature
Ch. 11
Le langage
Ch. 12
L’État
Ch. 13
Le devoir
SECTION 4 • L’ami de la sagesse
Ch. 14
La justice
Ch. 15
La religion
Ch. 16
La liberté
Ch. 17
Le bonheur
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Jean-Paul Sartre

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Sa vie
Placeholder pour Jean Paul SartreJean Paul Sartre
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Jean-Paul Sartre
1905 - 1980


  • Jean-Paul Sartre est né le 21 juin 1905 à Paris. Écrivain et philosophe, beaucoup de ses textes ont une portée biographique. Enfant, il n'a pas connu son père, mort quelques mois après sa naissance. Élevé dans la famille de sa mère, il y est choyé. Il y découvre la littérature à laquelle il prend goût et qui détermine sa passion pour l'écriture par la suite. Sartre se fait remarquer au collège, au lycée et en école supérieure comme celui qui chahute et qui est de toutes les plaisanteries. Amuseur public, il est apprécié par ses camarades ; mais c'est aussi un grand travailleur qui, selon ses dires, lisait plus de 300 livres par an.

  • À la surprise générale, il n'obtient pas l'agrégation de philosophie lors de son premier passage. C'est lors de sa seconde année de préparation qu'il rencontre Simone de Beauvoir, femme à laquelle il se liera pour le reste de sa vie. Après l'agrégation, en 1929, il part faire son service militaire et découvre dans le même temps la philosophie de Husserl — cette découverte aura une influence sur sa pensée. Pendant quelques années, il enseigne au Havre, tout en écrivant ses premiers textes.

  • Il est mobilisé lors de la Seconde Guerre mondiale. Sa fonction lui laisse beaucoup de temps libre et il l'utilise pour écrire. Il est fait prisonnier en 1940 et découvre la vie en communauté, mais il est aussi frappé par la question politique. En 1941, il est libéré. Un flou historique règne sur son éventuel engagement en Résistance : certains notant que, s'il s'est engagé, c'est de manière très superficielle ; d'autres lui reconnaissant d'avoir créé un mouvement de Résistance avec Simone de Beauvoir.

  • À la libération, il fonde avec d'autres intellectuels de son époque Les temps modernes, un journal politique, philosophique, et littéraire. Il gagne en influence et il incarne la figure de l'intellectuel engagé. Il prendra position à propos des guerres d'Indochine, d'Algérie, mais aussi de Mai 68 ou de la guerre froide.

  • Il refuse en 1964 le prix Nobel de littérature. Il meurt le 15 avril 1980.
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Sa pensée
  • La philosophie de Sartre est existentialiste et phénoménologique.

  • Une de ses grandes thèses est que « l'existence précède l'essence », c'est-à-dire que nous ne sommes pas définis avant nos actions, mais que nos actions nous définissent. De là, il en tire l'idée de la liberté comme fondamentale chez l'humain. La conséquence de cette liberté ontologique est que chaque homme porte la responsabilité de ses choix, de ses actions, sans excuse ou mauvaise foi : « nous sommes condamnés à être libres ». Peu importe ce qu'il nous est fait, peu importe la situation, nos actions sont un choix que nous avons à assumer. C'est ainsi qu'il a pu écrire que « jamais nous n'avons été plus libres que sous l'occupation allemande », le poids de la contrainte et de la peur révélant fondamentalement aux hommes de cette époque qu'ils avaient tous un choix à faire face aux autres et au monde. C'est précisément parce que le choix est pesant que la liberté se révèle avec autant d'évidence.

  • Il passe alors sa vie à analyser, à travers la littérature et la philosophie, sa propre existence, mais aussi la condition humaine, la liberté, et les situations qu'il traverse pour proposer une meilleure compréhension de notre conscience et notre rapport aux autres. Ainsi, il définit l'intersubjectivité comme étant initialement une lutte des consciences. Le regard de l'autre, défini comme une essentielle différence, m'objective : « l'enfer c'est les autres ».
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Œuvres principales

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Jamais nous n'avons été plus libres que sous l'occupation allemande. Nous avions perdu tous nos droits et d'abord celui de parler ; on nous insultait en face chaque jour et il fallait nous taire ; on nous déportait en masse, comme travailleurs, comme Juifs, comme prisonniers politiques ; partout sur les murs, dans les journaux, sur l'écran, nous retrouvions cet immonde visage que nos oppresseurs voulaient nous donner de nous-mêmes : à cause de tout cela nous étions libres. Puisque le venin nazi se glissait jusque dans notre pensée, chaque pensée juste était une conquête.

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